Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle ovale

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • après 1500 – avant 1900 (Production)
  • 1642 – 1688 (Découverte)
  • 2011 (Découverte)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)
  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)
  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

La perle, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XVIe et le XIXe siècle. Elle est faite d'au moins trois couches de verre bleu cobalt transparent plus ou moins foncé. De forme ovale, elle mesure 20,8 mm de longueur sur 12,5 mm de diamètre. Elle est cassée.

Provenance archéologique :

  • BjFj-101 > Opération 12 > Sous-opération F > Lot 11 > Numéro de catalogue 864

Contexte archéologique :

  • Palissade

Fonctions / usages :

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).

Lieu de production :

  • Europe

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Étiré

Matériaux :

  • Verre - verre de couleur (Transparent bleu foncé)

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : 12,5 millimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / subsistant) : 20,8 millimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 9
  • Numéro archéologique : BjFj-101-12F11-864

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Irisation : Sur le corps  

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Cette perle de verre est fabriquée par étirement en Europe entre le XVIe et le XIXe siècle. La technique de l'étirement nécessite la présence de deux personnes. Une première personne prend une bulle de verre à l'aide d'une canne munie d'un trou en son milieu. La bulle est soufflée et elle peut être trempée dans du verre fondu pour augmenter son volume ou pour lui ajouter d'autres couleurs. Une deuxième personne met une tige de fer à l'autre extrémité et les deux personnes tirent dans des directions opposées jusqu'à ce que le verre soit à la largeur voulue. Il est possible de torsader le tube de verre pendant l'étirement pour créer un motif ou encore de faire passer le tube à travers une filière pour lui imprimer une forme. Le tube est ensuite laissé à refroidir totalement avant d'être coupé en plusieurs morceaux pour obtenir des perles.
Il est aussi possible d'utiliser des moules ou de façonner les perles sur du marbre quand elles ne sont pas encore refroidies. Pour obtenir les formes ovale et ronde, le trou des perles est rempli de sable et de charbon de bois moulu. Placées dans un récipient métallique, les perles sont chauffées en les secouant. Ensuite, elles sont nettoyées et polies dans un sac de son. Cette technique, bien qu'artisanale, permet de fabriquer plusieurs centaines de perles par jour.

La perle n'est pas décorée, mais chaque couche de verre utilisée pour sa fabrication présente une irisation différente obtenue par l'altération de la matière. Cette différence de teintes révèle l'emplacement de chaque couche de verre dans la composition de la perle. Cela permet de constater que le tube de verre a été légèrement torsadé lors de son étirement.

Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc.). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

Cette perle a été découverte lors de fouilles archéologiques réalisées sur le site du domaine de Callière. Elle a été mise au jour dans une couche archéologique qui correspond à l'occupation de la palissade du fort de Ville-Marie. Cette couche archéologique est datée entre 1642 et 1688.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle représente un type de perles composé de plusieurs couches de verre de la même couleur, mais arborant différentes teintes. Elle est en bon état de conservation. Elle a été découverte sur le site du domaine de Callière, dans un contexte archéologique daté entre 1642 et 1688.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Ville-Marie

    Adresse :

    • 350, place Royale

    Localisation informelle :

    Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

    Code Borden

    BjFj-101      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BÉLANGER, Christian, dir., Brad LOEWEN, dir., Justine BOURGUIGNON-TÉTREAULT et Vincent DELMAS. Fouilles archéologiques sur le site du domaine de Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités de la saison 2011. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2012. 142 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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