Calice
Type :
Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Date :
- vers 1865 (Production)
Thématique :
- Patrimoine religieux
Tradition religieuse :
- Christianisme (Catholicisme (rite latin))
Classification :
- Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet lié à l'Eucharistie
Personnes associées (2)
- Rocheleau dit Lespérance, Pierre (1819 – 1882) - Artiste / artisan(e)
- Gingras, Louis (1796 – 1866) - Donateur(-trice)
Inventaires associés (1)
Description
Numéro de l'objet :
- Numéro d'accession : 2018.144
Lieu de production :
- Amérique du Nord > Canada
Dimensions :
- Diamètre extérieur : 13 centimètre(s)
- Hauteur : 27 centimètre(s)
Matériaux :
- Métal (Argent)
- Métal
Représentation iconographique :
- Assomption
- Blé
- Croix
- Fleur
- Quenouille
- Raisin
- Saint Louis
- Saint Pierre
Poinçon :
- Sous le pied : PL, dans un rectangle
Inscription :
Sous le pied : ST-PIERRE I.O
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Le calice est créé vers 1865. Il est un cadeau offert à la paroisse Saint-Pierre par Louis Gingras (1796-1866), prêtre du Séminaire de Québec et ancien curé de la paroisse (1826-1832). L'abbé Gingras fait ce don le 11 janvier 1866 en souvenir du jubilé que le pape Pie IX avait décrété pour l'année 1865.
Le calice est l'oeuvre de Pierre Lespérance (1819-1882). Orfèvre de Québec, il travaille en collaboration avec son oncle François Sasseville (1797-1864), auprès de qui il a effectué une partie de son apprentissage. Au décès de Sasseville en 1864, Lespérance reprend l'atelier de celui-ci. Il hérite notamment d'un ensemble de moules en laiton sans doute acquis sur le marché européen et servant à couler des médaillons en argent qui sont ensuite soudés à la fausse-coupe ou au pied des vases sacrés. Ces médaillons historiés se retrouvent sur plusieurs pièces de Sasseville, de Lespérance et de leur successeur Ambroise Lafrance (1847-1905). Le calice de Saint-Pierre en compte trois. Ils représentent l'Immaculée Conception, saint Pierre et saint Louis. La coupe en vermeil est dorée par galvanoplastie, un procédé de dorure par dépôt électrochimique. Utilisées dans l'atelier de Sasseville et Lespérance à partir du milieu du XIXe siècle, la galvanoplastie et la technique de la fonte constituent deux nouveautés dans l'orfèvrerie québécoise.
Après la fin des années 1970, le calice est déplacé dans la paroisse voisine de Sainte-Pétronille.
Références
Contributeur de données :
Fabrique de la paroisse Sainte-Trinité-d'Orléans
Notices bibliographiques :
- MORISSET, Gérard. Le Cap-Santé, ses églises et son trésor. Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1980. 401 p.
- ROY, Guy-André et Andrée RUEL. Le patrimoine religieux de l'île d'Orléans. Cahiers du patrimoine, 16. Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1982. 313 p.
- VILLENEUVE, René. Orfèvrerie québécoise de la collection du Musée des beaux-arts du Canada. Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, 1998. 124 p.