Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Bague dite « jésuite »

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Bague à plaque dite « jésuite »
  • Bague de Jésuite
  • Bague jésuite

Région administrative :

  • Mauricie

Date :

  • après 1650 – avant 1780 (Typologie)
  • après 1774 – avant 1870 (Contexte archéologique)
  • 2012 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

La bague dite « jésuite » est un objet de parure en usage entre le milieu du XVIIe siècle et le troisième quart du XVIIIe siècle. La bague en alliage cuivreux possède un diamètre extérieur de 2,20 cm. La plaque, de forme ovale, est ornée d'un décor constitué d'un motif abstrait gravé.

Provenance archéologique :

  • CcFd-20 > Opération 9 > Sous-opération A > Lot 5 > Numéro de catalogue 204

Fonctions / usages :

La bague dite « jésuite » est un objet de parure porté en Nouvelle-France à la fois par les Français et les Autochtones. Elle joue également un rôle important dans les relations franco-autochtones.

Lieu de production :

  • Europe > France

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Brasure
  • Courbé
  • Découpé
  • Limé
  • Martelé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages cuivreux

Technique de décoration :

  • Gravé

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : 2,2 centimètre(s)
  • Hauteur, Plaque (Mesurée / subsistant) : 1,55 centimètre(s)
  • Largeur, Plaque (Mesurée / subsistant) : 1,2 centimètre(s)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 13
  • Numéro archéologique : CcFd-20-9A5-204

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La bague dite « jésuite » est un modèle de bague découpée-assemblée à décor gravé. Importée de France, elle aurait transité par le port commercial de Bordeaux. Ce port commence à armer régulièrement des navires pour le Canada en 1671 et domine les échanges durant les deux dernières décennies du Régime français (vers 1740-vers 1760).

La mise en forme de la bague combine plusieurs techniques pour fabriquer la plaque et l'anneau, puis pour les assembler. La fabrication de la plaque s'effectue à partir d'une grande plaque de métal dans laquelle une petite plaque ovale est découpée à la scie. La fabrication de l'anneau débute par la confection d'un fil. Celui-ci est obtenu en coulant une tige de métal dans une lingotière, puis en l'étirant par martelage ou par tréfilage à la filière. Le fil est ensuite courbé par pliage à l'aide d'une pince à mâchoires cylindriques ou par martelage sur un triboulet. La dernière étape consiste à assembler la plaque et l'anneau par brasage.

La technique de décoration utilisée est la gravure. Celle-ci consiste à entamer la surface du métal à l'aide d'un outil tranchant, comme un burin ou une pointe-sèche.

La signification du décor de type « motif abstrait » dans la société française des XVIIe et XVIIIe siècles, de même que dans l'univers culturel autochtone, demeure inconnue.

En Nouvelle-France, la bague dite « jésuite » est un objet de parure porté à la fois par les Français et les Autochtones. Elle joue également un rôle important dans les relations franco-autochtones.

Cette bague est mise au jour en 2012 dans le parc de La Vérendrye, à Trois-Rivières. Elle provient d'une couche qui serait issue d'une accumulation de sol entre l'abandon de la maison de Varennes et l'usage du terrain en tant que dépotoir (avant 1774 - avant 1870). La bague dite « jésuite » fait son apparition sur les sites archéologiques nord-américains après 1650 et perdure jusque vers 1770-1780.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La bague dite « jésuite » fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative du type stylistique « motif abstrait », un décor peu répandu parmi les collections archéologiques québécoises.

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • GILBERT, Louis. Chantier-école du Collège Laflèche (2012). Intervention archéologique sur le site CcFd-20 (Opération 9). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Corporation de développement culturel de Trois-Rivières/Collège Laflèche/MCCQ, 2013. 48 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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