Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle facettée
  • Perle tubulaire

Région administrative :

  • Montérégie

Municipalité :

  • La Prairie

Date :

  • après 1500 – avant 1900 (Production)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)
  • Le Régime français (1534 à 1760)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (2)

Images

Description

La perle tubulaire à facettes en verre, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XVIe et le XIXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre incolore. Elle est entière et est dépourvue de décor. L'artéfact mesure 6,2 mm de longueur et 7,1 mm de diamètre.

Provenance archéologique :

  • BiFi-4 > Numéro de catalogue 4

Fonctions / usages :

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).

Lieu de production :

  • Europe

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Étiré
  • Abrasé

Matériaux :

  • Verre - verre incolore

Dimensions :

  • Diamètre extérieur : 7,1 millimètre(s)
  • Longueur : 6,2 millimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 9
  • Numéro archéologique : BiFi-4-4
  • Numéro d'accession : BiFi-4-M038.4

Discipline :

  • Archéologie historique

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

La perle de verre, de type If (selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972), est fabriquée en Europe entre le XVIe et le XIXe siècle, par étirement. La technique de l'étirement nécessite deux personnes. Une bulle de verre est prise par une canne avec un trou au milieu. Cette bulle est soufflée puis elle peut être trempée dans du verre fondu pour augmenter son volume ou pour lui ajouter d'autres couleurs. Une deuxième personne met une tige de fer à l'autre extrémité et les deux personnes tirent dans des directions opposées jusqu'à ce que le verre soit au diamètre voulu. Il est possible de torsader le tube de verre pendant l'étirement pour créer un motif, ou encore de faire passer le tube à travers une filière pour imprimer une forme au tube. Le tube est ensuite laissé à refroidir totalement avant d'être coupé en plusieurs morceaux pour obtenir des perles. À la suite de ces étapes, il est possible de mouler les perles ou de les façonner sur un marbre quand elles ne sont pas encore refroidies.

Les facettes de cette perle ont été réalisées par abrasion sur des machines. Cette technique semi-industrielle est bien connue des productions de la région de Bohême en Europe.

Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc.). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

L'artéfact est mis au jour au cours des années 1970 sur le site de l'édifice du Vieux-Marché, à La Prairie, avec 87 autres perles du même type, mais de couleurs différentes. Certaines d'entre elles semblent partiellement brûlées.

Des analyses physico-chimiques du verre, réalisées en août 2017, ont révélé que le verre était potassique et plombifère, ce qui semble soutenir l'hypothèse que cette perle est d'origine bohémienne.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative du type If issu de la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972. Entière, elle a été en partie déformée par un incendie. Elle représente un type de perles produit du XVIe au XIXe siècle en Europe.

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Montérégie

    MRC :

    • Roussillon

    Municipalité :

    • La Prairie

    Adresse :

    • 214, rue Saint-Ignace

    Localisation informelle :

    Musée d'archéologie de Roussillon

    Code Borden

    BiFi-4      

    Haut de la page

    Références

    Contributeur de données :

    Musée d'archéologie de Roussillon

    Notices bibliographiques :

    • KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013