Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle dite « fausse pierre »
  • Perle facettée

Date :

  • 1760 – vers 1820 (Contexte archéologique)
  • après 1800 – avant 2000 (Production)
  • 1987 (Découverte)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

La perle en verre, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XIXe et le XXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre bleu transparent. La perle est en forme de diamant, parfois appelée « fausse pierre », avec une base à huit côtés et deux trous d'enfilage. Elle est entière et est dépourvue de décor. L'artéfact mesure 13,5 mm de longueur, 12,3 mm de largeur et 6,6 mm d'épaisseur.

Provenance archéologique :

  • CeEt-30 > Opération 23 > Sous-opération A > Lot 28 > Numéro de catalogue 2

Site de provenance :

  • Îlot des Palais

Fonctions / usages :

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).

Lieu de production :

  • Europe

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Moulé pressé

Matériaux :

  • Verre - verre de couleur (Transparent bleu)

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / intégral) : 6,6 millimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 12,3 millimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 13,5 millimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 9
  • Numéro archéologique : CeEt-30-23A28-2

Discipline :

  • Archéologie historique

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

La perle de verre, de type MP (selon la typologie élaborée par Karklins en 2012) et de forme dite « fausse pierre », est fabriquée en Europe par une technique appelée « moulée-pressée », ou « mold-pressed » en anglais. Ce type de fabrication semi-industrielle est fréquemment retrouvé pour les perles du XIXe et du XXe siècle, mais son invention n'est pas datée. Les perles « moulées-pressées » sont issues d'une barre de verre mou, insérée dans un moule en deux parties en forme de pince, puis pressée. Le verre en excès ressort de chaque côté du moule et le trou est fait par une tige présente au centre d'une des parties du moule. Certaines perles comportent deux trous, voire plus.

Les fausses pierres remplacent le plus souvent des pierres précieuses et sont serties de la même façon sur des bijoux ou des vêtements. Les fausses pierres avec des trous d'enfilage sont plus rares et leur utilisation peut être celle d'une perle ou d'une pierre (naturelle ou fausse). Ce type d'objets est encore fabriqué de nos jours.

Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc.). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

L'artéfact est mis au jour en 1987 dans une couche correspondant au rehaussement du niveau de la rue (daté entre 1760 et 1820 environ), sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative du type MP issu de la typologie élaborée par Karklins en 2012, dans une forme dite « fausse pierre ». Elle est entière et en bon état de conservation. Elle représente un type de perles produit du XIXe au XXe siècle en Europe.

    Haut de la page

    Emplacement

    Localisation informelle :

    Réserve archéologique de la Ville de Québec

    Code Borden

    CeEt-30      

    Haut de la page

    Références

    Notices bibliographiques :

    • BRASSARD, Michel. Le site du premier Palais de l'intendant à Québec, rapport préliminaire de la sixième campagne de fouilles, 1987. Rapports et Mémoires de recherche du CÉLAT, 10. Sainte-Foy, CÉLAT/Université Laval, 1988. 100 p.
    • KARKLINS, Karlis. « Guide to the description and classification of glass beads found in the Americas ». BEADS: Journal of the Society of Bead Researchers. Vol. 24 (2012), p. 62-90.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013