Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle circulaire

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • 1688 – 1695 (Contexte archéologique)
  • après 1800 – avant 1900 (Production)
  • 2008 (Découverte)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)
  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

La perle, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est faite d'une couche de verre blanc opaque. De forme circulaire, elle comporte un rebord sur une de ses faces. Elle mesure 5,1 mm de longueur sur 12,3 mm de diamètre. Elle est cassée.

Provenance archéologique :

  • BjFj-101 > Opération 10 > Sous-opération C > Lot 22 > Numéro de catalogue 637

Contexte archéologique :

  • Remblai

Fonctions / usages :

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).

Lieu de production :

  • Europe

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Moulé pressé

Matériaux :

  • Verre - verre de couleur (Opaque blanc)

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : 12,3 millimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / subsistant) : 5,1 millimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 9
  • Numéro archéologique : BjFj-101-10C22-637

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La perle de verre, possiblement de type MPIe selon la typologie élaborée par Karklins en 2012, est fabriquée en Europe par une technique appelée « moulée-pressée », ou « mold-pressed » en anglais. Les perles fabriquées selon cette technique sont issues d'une barre de verre mou qui est insérée dans un moule. En forme de pince, ce moule comprend deux parties. Une tige placée au centre de l'une de ces parties sert à faire le trou des perles. La barre de verre mou est ensuite pressée dans le moule. Le verre en excès en ressort de chaque côté. Certaines perles comportent deux trous, voire plus. Ce type de fabrication, semi-industriel, se fait à l'aide d'une machine dans laquelle l'opérateur insère et pousse la barre de verre mou. Il est fréquemment rencontré pour les perles du XIXe et du XXe siècle, mais son invention n'est pas datée.


Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc.). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

Cette perle a été découverte lors de fouilles archéologiques réalisées sur le site du domaine de Callière. Elle a été mise au jour dans une couche archéologique datée entre 1688 et 1695, qui correspond à la base non remaniée du remblai de rehaussement de terrain. La couche archéologique est datée entre 1688 et 1695, mais la perle n'aurait été fabriquée qu'au cours du XIXe siècle. Une intrusion moderne dans la couche archéologique en question est donc possible. Un déplacement en profondeur des perles dans le sol a lieu en raison de leur petite taille et des périodes de gel et de dégel qui ont lieu chaque hiver au Québec.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative des perles fabriquées par la méthode « moulée-pressée ». De plus, elle comporte sur son pourtour un rebord rarement trouvé sur les perles de verre. En bon état de conservation, elle a été découverte sur le site du domaine de Callière, dans un contexte archéologique daté entre 1688 et 1695.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Ville-Marie

    Adresse :

    • 350, place Royale

    Localisation informelle :

    Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

    Code Borden

    BjFj-101      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2008. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2010. 131 p.
    • KARKLINS, Karlis. « Guide to the description and classification of glass beads found in the Americas ». BEADS: Journal of the Society of Bead Researchers. Vol. 24 (2012), p. 62-90.

    Multimédias disponibles en ligne :

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