Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragment de terrine

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Fragment de bol

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • après 1665 – (Contexte archéologique)
  • 2014 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Le fragment de terrine est lié à l'alimentation et provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665. Il est en terre cuite commune et mesure 10,6 cm de hauteur sur 17,0 cm de largeur. Le fragment correspond au rebord et à la paroi d'une terrine.

Provenance archéologique :

  • BjFj-101 > Opération 15 > Sous-opération D > Lot 15c > Numéro de catalogue 1343

Contexte archéologique :

  • Fort

Fonctions / usages :

La terrine remplit plusieurs fonctions liées à la préparation et à la consommation des aliments. Elle sert notamment à l'écrémage du lait.

Lieu de production :

  • Europe > France

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Tourné

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite grossière (commune) (Sans glaçure)

Dimensions :

  • Hauteur : 10,6 centimètre(s)
  • Largeur : 17 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 11
  • Numéro archéologique : BjFj-101-15D15c-1343
  • Numéro précédent : BjFj-101-15D15-1343
  • Numéro précédent : BjFj-101-15D15 c-1343

Discipline :

  • Archéologie historique

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

Ce fragment de terrine est en terre cuite commune. Il correspond au rebord et à la paroi d'une terrine. Cette terrine se démarque par la couleur de sa pâte et par la forme de son bord.

Cette terrine est d'origine française. Il se peut qu'elle ait été fabriquée près de Honfleur, en Normandie, port de départ des navires qui approvisionnent Québec à l'époque de Champlain, puis Ville-Marie dans les années qui suivent sa fondation. Des terrines et des jattes munies d'un bord similaire ont d'ailleurs été trouvées sur des sites de potiers de Martincamp, un hameau dans le Pays de Bray situé dans le nord-ouest de la France. Ce modèle de terrine et ses variantes ont été importés dans la colonie entre 1608 et les années 1650 environ.

La terrine remplit plusieurs fonctions liées à la préparation et à la consommation des aliments. Elle sert notamment à l'écrémage du lait. La glaçure imperméabilise la paroi interne de l'objet, empêchant le liquide du contenu d'être absorbé par la paroi. Toutefois, le corps de la terrine est dur et bien cuit, ce qui permet probablement d'éviter l'ajout de glaçure.

Ce fragment de terrine a été trouvé en 2014 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le contexte archéologique de cet artéfact semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que la terrine ait été utilisée à l'époque du fort. Le terme « terrine » est en usage à l'époque du fort de Ville-Marie.

La terrine est cassée en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car une terrine en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.

Quelques terrines similaires en terre cuite commune vernissée ont été trouvées sur le site du fort de Ville-Marie. Des terrines similaires en terre cuite commune vernissée ont également été découvertes dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté entre 1620 et 1629. Toutefois, les terrines qui présentent la même pâte ont un bord différent, rabattu vers l'extérieur, alors que celles qui ont un bord semblable à celle-ci sont faites d'une pâte rouge. La présente terrine semble être un amalgame des deux types de terrines trouvées à Québec.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le fragment de terrine fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Ville-Marie

    Adresse :

    • 350, place Royale

    Localisation informelle :

    Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

    Code Borden

    BjFj-101      

    Haut de la page

    Références

    Notices bibliographiques :

    • Ethnoscop inc. Domaine de Callière / Fort Ville-Marie. 214, Place d'Youville (BjFj-101). Fouilles archéologiques 2014. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal/Ville de Montréal/MCCQ, 2015. 105 p.
    • GUIMONT, Jacques. La petite ferme du Cap Tourmente, un établissement agricole tricentenaire : de la ferme de Champlain aux grandes volées d'oies. Sillery, Septentrion, 1996. 230 p.
    • HÉBERT, Thérèse-Marie. Les potiers de Martincamp [Exposition juillet-octobre 2012, Musée municipal de Lillebonne]. Lillebonne, Thérèse-Marie Hébert, 2012. 96 p.
    • L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
    • L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013