Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragment d'écuelle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • après 1665 – (Contexte archéologique)
  • 2014 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Le fragment d'écuelle est lié à l'alimentation et provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665. Fait en faïence, l'artéfact mesure 4,96 cm de longueur sur 5,65 cm de largeur. Il correspond au rebord, à la paroi et à l'amorce de la base d'une écuelle.

Provenance archéologique :

  • BjFj-101 > Opération 15 > Sous-opération C > Lot 6 > Numéro de catalogue 1333

Contexte archéologique :

  • Fort

Fonctions / usages :

L'écuelle sert à la consommation d'aliments semi-liquides ou liquides, comme des potages et des soupes.

Lieu de production :

  • Europe > France > Nièvre > Nevers

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Tourné

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite fine (Faïence blanche)

Technique de décoration :

  • Coloré aux oxydes métalliques
  • Peint

Motif décoratif :

  • Linéaire
  • Végétal

Dimensions :

  • Largeur : 5,65 centimètre(s)
  • Longueur : 4,96 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 11
  • Numéro archéologique : BjFj-101-15C6-1333

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Ce fragment d'écuelle est en faïence, une matière qui est rare dans la collection du fort de Ville-Marie. Ce type de céramique est de qualité supérieure. Sa fabrication exige des procédés élaborés.

Le type de décor qui orne cette écuelle, coloré aux oxydes de fer et de cobalt, est originaire d'Italie, où il est connu sous l'expression « a compendiario », qui signifie « décor résumé ». Ce décor, restreint dans sa palette de couleurs et dans son application, permet de mettre en valeur la blancheur de l'émail des pièces. Il est repris par les quelques faïenceries de Nevers, à partir du second tiers du XVIIe siècle.

L'écuelle sert à la consommation d'aliments semi-liquides ou liquides, comme des potages et des soupes. Cette écuelle en faïence est probablement un article luxueux, utilisé par l'élite vivant dans le fort de Ville-Marie. L'utilisation de l'écuelle se maintient tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles.

Cet artéfact a été découvert en 2014 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. L'écuelle à laquelle appartient ce fragment a été cassée en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés.

Deux écuelles en faïence blanche et une écuelle en terre cuite vernissée ont été trouvées dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie.

Par ailleurs, des écuelles de forme circulaire munies de deux petites anses verticales ont été trouvées dans des latrines associées à des maisons du quartier du Louvre, à Paris. Elles ont été utilisées entre 1630 et 1669 environ et mesurent en moyenne 5 cm de hauteur et 12 cm de diamètre.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le fragment d'écuelle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Ville-Marie

    Adresse :

    • 350, place Royale

    Localisation informelle :

    Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

    Code Borden

    BjFj-101      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BRESC-BAUTIER, Geneviève, dir. Le quartier du Louvre au XVIIe siècle : archéologie du Grand Louvre. Les dossiers du musée du Louvre, 59. Paris, Réunion des musées nationaux, 2001. 206 p.
    • DE PLAS, Solange. Les faïences de Nevers et du centre de la France du XVIe au XIXe siècle. Paris, Charles Massin, 1977. 83 p.
    • Ethnoscop inc. Domaine de Callière / Fort Ville-Marie. 214, Place d'Youville (BjFj-101). Fouilles archéologiques 2014. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal/Ville de Montréal/MCCQ, 2015. 105 p.
    • GUILLEMÉ-BRULON, Dorothée. Histoire de la faïence française : Lyon et Nevers - Sources et rayonnement. Paris, Charles Massin, 1997. 151 p.
    • L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
    • MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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