Pointe triangulaire à pédoncule
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Pointe de type « Neville »
Date :
- 2001 (Découverte)
Période :
- Archaïque moyen (7 000 à 5 500 AA)
Thématique :
- Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme blanche > Projectile
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Images
Description
La pointe triangulaire à pédoncule légèrement contracté de type « Neville » est faite en rhyolite gris beige. L'objet, lié à la chasse ou à la guerre, date de l'Archaïque moyen (7 000 à 5 500 ans avant aujourd'hui). L'artéfact mesure 8 cm de longueur, 3,1 cm de largeur et 1,2 cm d'épaisseur maximale.
Provenance archéologique :
- BiEq-5 > Numéro de catalogue 12
Fonctions / usages :
La pointe servait probablement à armer un projectile pour la chasse, voire pour la guerre, mais elle a éventuellement pu servir aussi comme couteau, maintenu dans la main ou attaché à un manche.
Lieu de production :
- Amérique du Nord > Canada > Québec > Estrie
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Taillé
Matériaux :
- Minéraux et inorganiques - matières premières (Rhyolithe)
Dimensions :
- Épaisseur (Mesurée / intégral) : 1,2 centimètre(s)
- Largeur (Mesurée / intégral) : 3,1 centimètre(s)
- Longueur (Mesurée / intégral) : 8 centimètre(s)
Intégrité :
Objet entier (100% de l'objet)
Âge absolu / relatif :
- Typologie : 7800 à 8900
Nombre de biens :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 29
- CARQ : 4
- Numéro archéologique : BiEq-5-12
- Numéro précédent : BiEq-5.12
Discipline :
- Archéologie préhistorique
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Informations historiques
La pointe triangulaire à pédoncule légèrement contracté de type « Neville » est un objet utilisé principalement comme pointe de projectile pour la chasse ou la guerre, mais elle peut également servir de couteau. Elle est en rhyolite gris beige, un matériau dont l'origine demeure inconnue pour l'instant, mais qui pourrait provenir de l'Estrie.
La pointe s'apparente plus particulièrement au style « Neville » défini au New Hampshire. L'identification de ce type s'est par la suite répandue à la plupart des États de la Nouvelle-Angleterre, aux Maritimes et au Québec, où ce type de pointe est plus particulièrement répandu en Estrie et sur la Côte-Nord.
La pointe est associée à la période de l'Archaïque moyen (7 000 à 5 500 ans avant aujourd'hui). Les recherches récentes basées sur le radiocarbone ont permis de redécouper certaines périodes de la préhistoire du Québec. Ainsi, des dates dites calibrées ont été établies pour certaines périodes préhistoriques et des types d'objets archéologiques, notamment des pointes de projectiles. Les dates calibrées sont plus précises et parfois plus anciennes que les dates non calibrées employées généralement dans la littérature. Dans le cas de cette pointe, elle pourrait dater plus précisément de 8 900 à 7 800 ans avant aujourd'hui.
La pointe est mise au jour en 2001 sur la rive du lac aux Araignées, en Estrie. Comme elle est découverte en surface d'une aire érodée, elle ne peut présentement être associée à un contexte d'occupation domestique ou artisanale. Elle s'ajoute à une riche collection d'objets similaires qui témoignent du fait que l'Estrie est un lieu privilégié d'occupation pour les Autochtones qui utilisent ce style dans la fabrication de leurs pointes.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
La pointe triangulaire à pédoncule fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car elle entre dans la catégorie des pointes à moyen ou petit pédoncule qui caractérise l'Archaïque moyen (7 000 à 5 500 ans avant aujourd'hui). Elle s'apparente plus particulièrement au style « Neville » défini au New Hampshire. L'identification de ce type s'est par la suite répandue à la plupart des États de la Nouvelle-Angleterre, aux Maritimes et au Québec, où ce type de pointe est plus particulièrement répandu en Estrie et sur la Côte-Nord.
Emplacement
Références
Notices bibliographiques :
- CLICHE, J. et Éric GRAILLON. Inventaire de la collection archéologique Cliche/Rancourt. Volume 7 : Nouvelles découvertes sur les sites de secteur des lacs des Joncs et aux Araignées. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Cliche-Rancourt/CRAA Estrie, 2001. 185 p.
