76-78, rue Sainte-Anne
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Montérégie
Municipalité :
- Varennes
Date :
- vers 1920 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Carte
Description
Plan au sol :
En «L»
Nombre d'étages :
2
Groupement :
Détaché
Structure :
- Indéterminé
Annexes :
- Agrandissement
Saillies :
- Auvent
- Cheminée
- Galerie
Fondations :
- Béton
Toit :
-
Forme : En pavillon
Matériau : Asphalte, bardeaux
Porte principale :
- bois, à panneaux et vitrage, à imposte
Fenêtre(s) :
- à arc surbaissé, Contemporaine
- Rectangulaire, À guillotine
Lucarne(s) :
- Rampante
Éléments architecturaux :
- Balustrade en bois
- Entablement
- Plate-bande
- Poteau ouvragé
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Il s'agit de la troisième et dernière maison construite par Joseph Trudeau. Elle aurait été érigée pour son fils Gaston. Le docteur Labarre (du nom d'une des écoles de Varennes) fut l'un des prestigieux propriétaires de cette demeure.
Évaluation d'inventaire
Inventaire du patrimoine bâti de la MRC de Marguerite-D'Youville (2014) MRC de Marguerite-D'Youville
La valeur accordée à cette maison tient à son authenticité, à son architecture, à sa position et à son association à Joseph Trudeau, un personnage important dans l'histoire locale. Trudeau (1870-1935) a été un entrepreneur important à Varennes. En effet, il est responsable de la construction de plusieurs bâtiments du noyau villageois dont le presbytère, les brise-glaces, l'agrandissement de l'hôtel de ville et quelques maisons bourgeoises. Cette résidence-ci est la troisième qu'il construit. Mentionnons que le docteur Labarre (du nom d'une des écoles de Varennes) a été l'un des prestigieux propriétaires de cette demeure.
Son architecture est caractéristique des innovations du début du XXe siècle, époque où des techniques de construction standardisées et des matériaux comme la brique sont populaires en raison de leur faible coût et de leur résistance. Ainsi, le parement de brique et les ouvertures à arc surbaissé décorées de plates-bandes en brique sont typiques de cette période. Érigée en 1920, elle représente également un exemple indéniable de l'architecture résidentielle de style vernaculaire industrielle. De volume imposant, cette maison s'élève sur deux étages et est coiffée d'un toit en pavillon percé de lucarnes en appentis, lesquelles seraient assez uniques à Varennes. D'influence pittoresque, son plan en L abrite dans son angle une large galerie protégée d'un auvent soutenu par de majestueuses colonnes en brique et en bois. Bien que les ornements soient discrets, cette résidence présente une élégance certaine. La porte principale semble de bois massif et son double vantail et l'imposte l'empreignent de monumentalité. La plupart des fenêtres du volume original sont en bois, certaines sont à double meneaux, d'autres sont juxtaposées ou avec imposte.
Finalement, notons que sa position constitue un autre élément lui conférant de la valeur. En effet, elle est située sur le bord du fleuve, près de la basilique et de la chapelle Saint-Joachim, dans le noyau villageois, près d'autres maisons bourgeoises.
Emplacement
Region administrative :
- Montérégie
MRC :
- Marguerite-D'Youville
Municipalité :
- Varennes
Adresse :
- 76, rue Sainte-Anne
- 78, rue Sainte-Anne
Latitude :
- 45° 40' 46.5"
Longitude :
- -73° 26' 22.6"