Soeurs de Notre-Dame-Auxiliatrice

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Le 19 mars 1921, Mgr François-Xavier Brunet, évêque de Mont-Laurier, fonde dans cette ville les Soeurs de Notre-Dame de Mont-Laurier, renommées Soeurs de Notre-Dame-Auxiliatrice lors de leur déménagement dans le diocèse d'Haileybury. Cette communauté a pour mission l'éducation, l'aide aux démunis et le service domestique du clergé.

À partir de 1917, plusieurs membres des Soeurs de Sainte-Marthe, communauté vouée exclusivement à l'entretien du séminaire de Saint-Hyacinthe, quittent leur congrégation. Mgr Brunet, alors à la recherche de soeurs désireuses d'assurer l'enseignement rural, l'entretien ménager du clergé et la responsabilité de certaines oeuvres dans son diocèse, les sollicite. Arrivé à Mont-Laurier en 1920, le groupe de religieuses est canoniquement constitué en 1921, sous le nom de l'Institut des Soeurs de Notre-Dame de Mont-Laurier. La communauté, qui est alors active et contemplative, a comme première supérieure générale Marie-Anne Gendron, dite mère Marie-François-Xavier.

Dès 1922, les religieuses, qui s'occupent déjà d'un orphelinat, prennent en charge l'entretien de l'évêché et du séminaire, l'enseignement au pensionnat de Mont-Laurier et à l'école Brébeuf, ainsi que le soin des malades à domicile. Mgr Joseph-Eugène Limoges, le successeur de Mgr Brunet, refuse de reconnaître la vocation contemplative de la communauté, et un conflit éclate, en 1926, entre mère Marie-François-Xavier et les autorités ecclésiastiques. Malgré l'intervention de Rome en faveur de l'évêque, la supérieure résiste à la décision, ce qui mène à son expulsion de la communauté en 1936.

L'avenir des Soeurs de Notre-Dame de Mont-Laurier semble alors incertain. Mgr Louis Rhéaume, évêque d'Haileybury, invite la communauté à s'établir dans son diocèse sous certaines conditions, dont celle de renoncer à son caractère contemplatif. Les religieuses acceptent cette offre, elles s'installent en Abitibi en 1937 et prennent le nom de Soeurs de Notre-Dame-Auxiliatrice.

En Abitibi et au Témiscamingue, la congrégation se fait principalement connaître par son oeuvre auprès des orphelins. Dès 1938, elle s'installe à Rouyn (Rouyn-Noranda) dans sa nouvelle maison mère et y dirige l'orphelinat Saint-Michel. En 1954, elle déménage la maison mère dans un nouvel édifice sur la rue Perreault Est. Les soeurs ouvrent l'orphelinat Notre-Dame à cet endroit, une oeuvre destinée uniquement aux jeunes filles. De plus, la communauté s'occupe de l'entretien ménager dans plusieurs établissements du clergé, tels que le presbytère Saint-Michel de Rouyn, l'évêché d'Haileybury et le presbytère de Ville-Marie. Elle est aussi présente dans des écoles élémentaires et aide les malades à domicile.

Les Soeurs de Notre-Dame-Auxiliatrice fondent plusieurs missions dans diverses régions du Québec, de l'Ontario, de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick. À partir de 1968, elles se rendent également en Côte d'Ivoire et au Cameroun, où elles créent, entre autres, des écoles et des internats de brousse.

Dans les années 1970, les Soeurs de Notre-Dame-Auxiliatrice réorientent certaines de leurs tâches. Elles assument alors différents services communautaires et s'occupent de pastorale. Bien que présentes dans plusieurs diocèses du Québec et de l'Ontario au début des années 2000, les religieuses oeuvrent principalement à l'Accueil Notre-Dame-du-Sourire, situé dans leur maison mère sur la rue Perreault Est, à Rouyn-Noranda.

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