Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Vis à tête enserrée

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1753 – avant 1800 (Contexte archéologique)
  • après 1970 – avant 1979 (Intervention archéologique)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)
  • Le Régime britannique (1760 à 1867)
  • Le Régime français (1534 à 1760)

Classification :

  • Bien archéologique > Structures > Élément de bâtiment

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (2)

Images

Description

La vis à tête enserrée est un élément de fixation datant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Incomplète, la vis en fer et alliage de cuivre est composée d'une tige de section circulaire se terminant en pointe avec une tête fraisée. La tête est enserrée dans une douille de cuivre. La tige est lisse directement sous la tête, mais elle est filetée pour le reste. La vis mesure 6 cm de longueur et a un diamètre maximal de 5 cm au niveau de la tête.

Provenance archéologique :

  • CeEt-7 > Opération 6 > Sous-opération B > Lot 4 > Numéro de catalogue 1894

Site de provenance :

  • Place-Royale:Îlot du Musée de la Civilisation(Maison Guillaume-Estèbe)

Contexte archéologique :

  • Habitation, maison
  • Latrines

Fonctions / usages :

La vis est une pièce de fixation généralement en métal servant à l'assemblage de pièces de bois. La vis est insérée à un point donné à travers la pièce à l'aide d'un tournevis introduit dans la tête fraisée, et le filetage assure une meilleure pénétration dans un milieu résistant. La tête recouverte de métal cuivreux pourrait indiquer une fonction originelle décorative.

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Présumé : Pressé
  • Présumé : Coupé
  • Présumé : Forgé
  • Présumé : Limé
  • Présumé : Fileté

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer)
  • Métal - métaux et alliages cuivreux

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 0,6 centimètre(s)
  • Diamètre extérieur, Tête (Mesurée / intégral) : 1,5 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 6 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 32
  • Numéro archéologique : CeEt-7-6B4-1894
  • Numéro précédent : 132QU-6B4-1894

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1999-03-04
 

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Informations historiques

La vis à tête enserrée en fer et alliage de cuivre serait fabriquée au XIIIe siècle. Elle pourrait être machinée à partir d'une pièce de métal à froid, ou fabriquée d'une manière similaire à un clou forgé. La vis serait alors d'abord chauffée, puis forgée pour obtenir une forme cylindrique. La tête serait ensuite formée à l'aide d'un bloc de sertissage, puis la rainure gravée aux ciseaux. Finalement, le filetage serait réalisé à la main à l'aide d'une lime.

La vis est une pièce de fixation généralement en métal servant à l'assemblage de pièces de bois. La vis est insérée à un point donné à travers la pièce à l'aide d'un tournevis introduit dans la tête fraisée, et le filetage assure une meilleure pénétration dans un milieu résistant. La tête recouverte de métal cuivreux pourrait indiquer une fonction originelle décorative.

La vis à tête enserrée a été mise au jour au cours des années 1970 dans des latrines datées d'entre 1753 et 1800 du site de la maison Guillaume-Estèbe, sur la rue Saint-Pierre dans l'arrondissement historique de Place-Royale, à Québec. Il s'agit d'une ancienne demeure urbaine bourgeoise érigée vers 1752 par Guillaume Estèbe (1701-vers 1779). Cette imposante résidence en pierre est de plan rectangulaire à deux étages et demi. Lors du bombardement qui mène à la prise de Québec par les troupes britanniques en 1759, la maison Guillaume-Estèbe est épargnée. Par la suite, elle connait plusieurs propriétaires. En 1818, une succursale de la première banque canadienne, la Banque de Montréal, est ouverte dans le bâtiment. En 1838, la maison est convertie en espaces à bureaux. La maison Guillaume-Estèbe conserve cette fonction jusqu'à son acquisition par la Commission des monuments historiques en 1959. La maison Guillaume-Estèbe est classée en 1960, restaurée une première fois l'année suivante, puis réaménagée lors de son intégration au musée de la Civilisation en 1987.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Cette vis a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois du XVIIIe siècle.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEt-7      

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    Références

    Contributeur de données :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Notices bibliographiques :

    • DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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