Hamilton, Peter Stevens
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Hamilton, Pierce Stevens
Date :
- 1826‑01‑03 – 1893‑02‑22
Occupation :
- Avocat
- Fonctionnaire
- Journaliste
Patrimoine mobilier associé (4)
- Brochure (A union of the colonies of British North America considered nationally) - Oeuvre
- Brochure (Letter to His Grace the Duke of Newcastle, upon a union of the colonies of British North America) - Oeuvre
- Brochure (Union of the colonies of British North America : being three papers upon this subject, originally published between the years 1854 and 1861) - Oeuvre
- Brochure (Union of the colonies of British North America; being three papers upon this subject, originally published between the years 1854 and 1861) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Brookfield, en Nouvelle-Écosse, le 3 janvier 1826, Peter Stevens Hamilton est le fils de Robert Hamilton et de Sophia Stevens.
Hamilton entreprend des études à la Horton Academy, puis à l'Acadia College de Wolfville en Nouvelle-Écosse. Il fait ensuite l'apprentissage du droit auprès d'Ebenezer F. Munro et d'Adams George Archibald à Truro. Admis au barreau en 1852, il ouvre son propre cabinet à Halifax.
Hamilton se fait surtout connaître comme journaliste. Dès 1846, il collabore au Halifax Morning Post and Parliamentary Reporter. En 1853, préférant l'écriture au droit, il quitte son bureau d'avocat pour occuper le poste de rédacteur en chef de l'Acadian Recorder. La même année, il devient secrétaire-trésorier de la Nova Scotia Electric Telegraph Company et représentant local de la New York Associated Press. Il est alors chargé de décoder et de télégraphier les dépêches arrivant d'Europe par bateau au port de Halifax.
Grand défenseur du projet de confédération canadienne, Hamilton publie Observations upon a Union of the Colonies of British North America en 1855. Il rédige également une brochure en faveur de l'union des colonies qu'il adresse au secrétaire d'État aux colonies, le duc de Newcastle, en visite au Canada avec le prince de Galles en 1860. Publié en 1866, British American Union: A Review of Hon. Joseph Howe's Essay, Entitled Confederation Considered in Relation to the Interests of the Empire est considéré comme l'un de ses meilleurs textes.
En 1863, Hamilton est nommé commissaire de l'or. Il occupe aussi le poste de commissaire des mines jusqu'en 1867. Même s'il appuie le parti conservateur, Hamilton entretient des relations tendues avec Charles Tupper, le premier ministre de la Nouvelle-Écosse. Les deux hommes s'opposent lors de l'investiture dans la circonscription de Halifax en 1867.
Après la Confédération, Hamilton retourne à sa carrière de journaliste. Au début des années 1870, il est correspondant pour l'Acadian Recorder à Ottawa, puis vice-président de la Canadian Press Association. À la même époque, il se tourne vers le Parti libéral et occupe le poste d'inspecteur fédéral des pêches de la Nouvelle-Écosse, de 1875 à 1876, sous le gouvernement d'Alexander Mackenzie.
Il est notamment l'auteur d'un recueil de poèmes, The Feast of Saint Anne and Other Poems, qu'il publie en 1878 sous le pseudonyme de Pierce Stevens Hamilton.
Il est décédé à Halifax le 22 février 1893.
Il avait épousé à New York, le 8 décembre 1849, Annie Brown.
Références
Notices bibliographiques :
- HAMILTON, William B. « Hamilton, Peter Stevens ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/