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Mackenzie, William Lyon

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Synthèse

Né à Springfield, en Écosse, le 12 mars 1795, William Lyon Mackenzie est le fils de Daniel Mackenzie, tisserand, et d'Elizabeth Chalmers, née Mackenzie.

Mackenzie immigre au Canada en 1820 et travaille brièvement à la construction du canal Lachine à Montréal. Il s'établit ensuite à York (Toronto) et entre à l'emploi de la librairie de John Lesslie. Il s'installe à Dundas, au Haut-Canada, en 1822 et tient une boutique en partenariat avec Edward et John Lesslie. Leur société est dissoute en 1823, ce qui le pousse à s'établir brièvement à Queenston, puis de nouveau à York. Tout au long de sa carrière, il demeure actif dans le domaine journalistique et collabore à de nombreux périodiques.

Mackenzie est principalement reconnu pour ses actions politiques. Il représente la circonscription de York à la Chambre d'assemblée du Haut-Canada de 1829 à 1836 et est maire de la ville de Toronto de 1834 à 1835. Il devient président de la Chambre d'assemblée en 1829. À ce titre, il fonde des comités chargés d'étudier la question du commerce, de l'agriculture et des postes. Dès 1828, les réformistes du Haut-Canada s'opposent au lieutenant-gouverneur sir John Colborne et au Family Compact, un groupe composé de l'élite riche et conservatrice de la colonie. Mackenzie dénonce avec virulence des abus survenus dans l'appareil gouvernemental colonial au début des années 1830, ce qui pousse la majorité conservatrice à l'expulser à plusieurs reprises de la l'Assemblée entre 1831 et 1833. Il est cependant réélu peu après chacune de ces expulsions.

Au printemps 1837, après la divulgation de la réponse britannique aux 92 Résolutions du Parti patriote, Mackenzie prend la tête d'un mouvement de protestation au Haut-Canada. Durant les mois suivants, il met sur pied des comités de surveillance et des cellules politiques, principalement à Toronto, et organise des assemblées publiques dans le Haut-Canada. Devant la menace de rébellion au Bas-Canada, le gouverneur Colborne ordonne aux troupes campées dans le Haut-Canada de le rejoindre à Montréal en octobre 1837. Mackenzie profite de cette conjoncture pour lancer une rébellion dans le Haut-Canada quelques semaines après les batailles survenues au Bas-Canada. Cependant, les réformistes du Haut-Canada sont rapidement mis en déroute et forcés de se réfugier aux États-Unis.

Mackenzie traverse à plusieurs reprises la frontière au cours des semaines qui suivent, puis s'établit à New York au début de 1838 et tente de recueillir des appuis chez les Américains. Toutefois, il ne participe pas au soulèvement de 1838. Il est emprisonné de 1839 à 1840 pour avoir violé les lois sur la neutralité américaine. Gracié après l'adoption de lois d'amnistie en 1849, il s'établit à Toronto dès l'année suivante. De 1851 à 1858, il représente la circonscription de Haldimand à l'Assemblée législative de la province du Canada. Radical, il s'oppose à la majorité des chefs réformistes du Haut-Canada durant cette période.

Il est décédé à Toronto, le 28 août 1861.

Il avait épousé à Montréal, en 1822, Isabel Baxter.

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Références

Notices bibliographiques :

  • ARMSTRONG, Frederick H. et Ronald J. STAGG. « Mackenzie, William Lyon ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • RUSSEL, Victor L. « Mackenzie, William Lyon ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/

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