Perley, Moses Henry

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Né le 31 décembre 1804 à Maugerville, au Nouveau-Brunswick, Moses Henry Perley est le fils de Moses Perley et de Mary Perley.

Durant son enfance, Perley déménage avec sa mère à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, où il fréquente différentes écoles publiques. Après des études de droit, il est reçu au barreau en 1830.

De 1835 à 1838, Perley se lance en affaires. Il investit, sans grand succès, dans des entreprises commerciales, des moulins, dont la Lancaster Mill Company, et des mines de charbon. Il est notamment fondateur du Saint John Mechanics' Institute en 1838 et de la Provincial Association de Saint-Jean en 1844.

Grandement estimé des nations autochtones, Perley est fait chef des Malécites en 1839 et des Micmacs en 1840. Nommé commissaire aux affaires indiennes vers 1840, il visite les territoires autochtones du Nouveau-Brunswick et produit, en 1842 et en 1843, deux rapports faisant état de ses observations. Il participe à la rédaction de la Loi sur les Indiens du Nouveau-Brunswick de 1844. Craignant que les autochtones perdent une grande partie de leurs territoires de chasse, il s'élève toutefois contre certains aspects de cette législation.

En 1848, Perley intervient dans le conflit qui oppose les squatters aux Autochtones dans le comté de Northumberland. Il est destitué de sa fonction de commissaire par le lieutenant-gouverneur Edmund Walker Head après avoir critiqué publiquement l'attitude du gouvernement à l'endroit des autochtones.

Perley devient agent d'immigration en 1843. À ce titre, il veille à l'application des règlements concernant la quarantaine, favorise l'installation des immigrants sur les terres situées près de Saint-Jean et rédige un manuel à l'intention des nouveaux arrivants, publié en 1854. Il est remplacé en 1858.

Réputé pour ses connaissances approfondies du territoire et des ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, Perley est souvent appelé à effectuer des études et à rédiger des rapports pour le gouvernement, notamment au sujet de l'implantation du chemin de fer, de l'exploitation des ressources minières et forestières et du développement de la pêche. En 1849 et 1852, il prend part à la rédaction de la loi régissant la pêche en mer et dans les cours d'eau. Il participe également aux négociations menant au traité de réciprocité conclu entre les États-Unis et les colonies de l'Amérique du Nord britannique en 1854.

En 1855, Perley est nommé commissaire de la pêche. Il est chargé de suivre les directives du traité de réciprocité. Il effectue, entre autres, plusieurs travaux d'inspection des côtes. En 1862, au cours d'un de ses déplacements en bateau, il tombe gravement malade.

Pendant sa carrière, Perley s'intéresse au développement du réseau de chemin de fer de sa province et en 1847-1848, il participe aux travaux de la Compagnie du chemin de fer de Québec et St. Andrews. En 1861, il fonde le journal Colonial Empire dans lequel il encourage l'extension du chemin de fer, l'union des colonies et l'exploitation des ressources minières et de la pêche.

Perley a rédigé de nombreux rapports, tels que Report on the Forest Trees of New Brunswick (1847), Report on Indian Settlements (1842) et Reports on the Sea and River Fisheries of New Brunswick (1852). Il est aussi l'auteur de Handbook of Information for Emigrants to New-Brunswick (1854), de On the Early History of New Brunswick (1891), de traités d'histoire naturelle et de plusieurs ouvrages de fiction inspirés de légendes autochtones.

Il est décédé le 17 août 1862 à bord du navire HMS Desperate, au large des côtes du Labrador.

Il avait épousé, en 1829, Jane Ketchum.

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