Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle de rosaire?
  • Perle en forme de fleur

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • avant 1727 – (Contexte archéologique)
  • après 1800 – avant 2000 (Production)
  • 2006 (Découverte)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)
  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)
  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (2)

Images

Description

La perle, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée au XIXe ou au XXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre de couleur noire opaque. En forme de fleur, elle mesure 5,6 mm de longueur sur 7,8 mm de diamètre.

Provenance archéologique :

  • BIFl-5 > Opération 2 > Sous-opération AH > Lot 2w > Numéro de catalogue 35

Site de provenance :

  • Mission sulpicienne

Fonctions / usages :

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).

Lieu de production :

  • Europe

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Moulé pressé

Matériaux :

  • Verre - verre de couleur (Opaque noir)

Dimensions :

  • Largeur (Mesurée / intégral) : 7,8 millimètre(s)
  • Longueur (Estimée / intégral) : 5,6 millimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

2

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 9
  • Numéro archéologique : BiFl-5-2AH2w-35

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2015-08-13
 
Inventorié --
 

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Informations historiques

La perle de verre de type MPIIg (selon la typologie élaborée par Karklins en 2012) est fabriquée en Europe par la technique de « moulée-pressée » ou « mold-pressed » en anglais. Les perles fabriquées selon cette technique sont issues d'une barre de verre mou qui est insérée dans un moule. En forme de pince, ce moule comprend deux parties. Une tige placée au centre de l'une de ces parties sert à faire le trou des perles. La barre de verre mou est ensuite pressée dans le moule. Le verre en excès en ressort de chaque côté. Certaines perles comportent deux trous, voire plus. Ce type de fabrication, semi-industriel, se fait à l'aide d'une machine dans laquelle l'opérateur insère et pousse la barre de verre mou. Il est fréquemment rencontré pour les perles du XIXe et du XXe siècle, mais son invention n'est pas datée.

Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc.). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

Cette perle a été découverte en 2006 lors de fouilles réalisées sur le site de l'île aux Tourtes. Elle a été mise au jour dans une couche archéologique correspondant à l'occupation du village autochtone de la mission (lieu servant à l'évangélisation des Autochtones), dans une zone qui présente peut-être des occupations autochtones antérieures. La couche archéologique est datée d'avant 1727, mais cette perle n'a pu être fabriquée qu'au cours du XIXe siècle. Une intrusion moderne dans la couche archéologique correspondant à l'occupation du village autochtone de la mission est donc possible. Un déplacement en profondeur des perles dans le sol a lieu en raison de leur petite taille et des périodes de gel et de dégel qui ont lieu chaque hiver au Québec.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative du type MPIIg selon la typologie élaborée par Karklins en 2012. Elle est complète et en bon état de conservation. Elle a été découverte dans un contexte archéologique qui daterait d'avant 1727. Elle représente un type de perles produit au XIXe et au XXe siècle en Europe.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • La Cité

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    BIFl-5      

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    Références

    Contributeur de données :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Notices bibliographiques :

    • Archéotec inc. Île aux Tourtes. Interventions archéologiques 2006, BiFl-5. Rapport. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications/Ville de Vaudreuil-Dorion, 2007. 218 p.
    • KARKLINS, Karlis. « Guide to the description and classification of glass beads found in the Americas ». BEADS: Journal of the Society of Bead Researchers. Vol. 24 (2012), p. 62-90.
    • MURRAY, Annie-Claude. L'Île aux Tourtes (1703-1704) et les perles de traite dans l'archipel montréalais. Université de Montréal, 2008. s.p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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