3305, rue Sainte-Marguerite

Le 3305, rue Sainte-Marguerite est un bâtiment résidentiel construit vers la fin du XIXe siècle. Cette résidence possède un plan rectangulaire, un soubassement en pierre et une élévation d'un étage et demi. Le volume s'étire à l'arrière, ce qui lui confère un plan en « L » dans l'angle duquel se trouve une véranda. Le toit à deux versants à base recourbée est recouvert de tôle à baguettes et percé de trois lucarnes à pignon à l'avant. Les façades sont revêtues de planches de bois posées à l'horizontale. L'entrée principale est disposée au centre de la façade. La porte traditionnelle en bois avec imposte est précédée d'un petit escalier et d'un perron protégé d'une marquise. Cette dernière épouse la forme d'un fronton et est soutenue par des colonnes. Il y a deux fenêtres de chaque côté de la porte. Toutes les fenêtres sont rectangulaires à battants en bois sauf celles de la véranda qui sont à guillotine. Les ouvertures sont encadrées de chambranles et les angles sont soulignés par des planches cornières. Cette résidence est située sur la rue Sainte-Marguerite, dans un secteur verdoyant à l'ouest du centre-ville de Trois-Rivières.

Haut de la page

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

Haut de la page

Le chemin Sainte-Marguerite est une voie publique ancienne ouverte vers 1700 qui traverse le territoire de Trois-Rivières. Cette résidence est construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle sur la rue Sainte-Marguerite dans un secteur rural. Elle pourrait avoir été construite vers 1870, mais pourrait également être plus ancienne. Le bâtiment semble avoir connu une évolution harmonieuse. La maison possédait probablement une galerie sur toute la largeur de sa façade à l'origine.

Haut de la page

Inventaire du patrimoine bâti de Trois-Rivières (2009 - 2010)
Ville de Trois-Rivières

La valeur patrimoniale du 3305, rue Sainte-Marguerite repose sur son architecture. Bâtie vers la fin du XIXe siècle, cette résidence témoigne de l'architecture traditionnelle québécoise populaire à cette période dans la construction domestique. Cette typologie résulte tant de l'évolution de la maison de la colonie française pour s'adapter au climat et aux matériaux que de l'influence de l'architecture néoclassique. Ces résidences possèdent généralement un volume modeste agrandi par une cuisine d'été. Le toit à deux versants se termine dorénavant par un larmier recourbé et est percé par des lucarnes à pignon pour éclairer les combles qui sont habités. Les fenêtres à battants munies de grands carreaux, la porte traditionnelle en bois, l'utilisation de la tôle sur les toits et le parement des façades en planche à clins ou en brique sont d'autres caractéristiques récurrentes. Cette maison est un exemple représentatif de ces demeures en raison de sa forme, de ses constituantes et de ses matériaux. Ce bâtiment conserve une authenticité élevée et demeure un exemple des techniques de construction et des matériaux traditionnels.
Source : Municipalité de Trois-Rivières, 2010.

Haut de la page

Haut de la page

Haut de la page