Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

234, rue Sainte-Cécile

Type :

Patrimoine immobilier

Région administrative :

  • Mauricie

Municipalité :

  • Trois-Rivières

Date :

  • vers 1890 – (Construction)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Le 234, rue Sainte-Cécile est un bâtiment résidentiel érigé vers 1890. De plan rectangulaire, la résidence en brique rouge s'élève sur deux étages et est coiffée d'un toit mansardé à quatre versants, recouvert de tôle. Les brisis de la toiture sont percés de trois lucarnes à fronton en façade, tandis qu'une fenêtre rectangulaire à battants et à grands carreaux est aménagée de chaque côté de la porte d'entrée, au rez-de-chaussée. Cette porte est précédée d'un porche soutenu par des piliers ouvragés en bois et recouvert d'un toit à deux versants. Les façades latérales de la maison sont aveugles. Une annexe rectangulaire en brique légèrement plus basse, également coiffée d'une toiture en tôle et percée de quelques fenêtres, prolonge la résidence à l'arrière. L'ornementation est sobre, consistant essentiellement sur la symétrie de la façade et sur quelques détails telles des persiennes et des platebandes ornant les fenêtres. Le bâtiment est implanté en retrait par rapport à la rue, dans un quartier résidentiel ouvrier situé au nord-est du noyau historique de Trois-Rivières.

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le 234, rue Sainte-Cécile est bâti vers 1890, soit durant les premières phases d'occupation résidentielle de ce secteur. Cette portion de la ville est caractérisée, jusqu'à la moitié du XIXe siècle, par un lent développement de type agricole. En 1854, un moulin, dit le moulin des Américains, est construit à proximité. Un premier noyau de peuplement se forme alors. Durant les décennies suivantes, des usines s'établissent dans les environs et le quartier devient peu à peu un faubourg ouvrier. Les maisons unifamiliales sur ce tronçon de la rue Sainte-Cécile, comme cette résidence mansardée, datent de cette époque.

Le quartier Sainte-Cécile, devenu paroisse en 1912, connaît par la suite un développement rapide et des transformations majeures au niveau de l'implantation urbaine et de l'habitation. Des immeubles à logements et des maisons en rangée sont construits en bordure de la rue, formant en quelque sorte un long mur continu. Cette maison mansardée, avec son implantation à l'arrière de l'îlot et par conséquent en retrait de la voie publique, a une position unique dans le secteur. Cette occupation particulière de l'espace indique son ancienneté; il s'agit vraisemblablement de la plus ancienne maison de la rue.

La maison a par ailleurs bénéficié d'une restauration récente qui lui a redonné son recouvrement de toiture en tôle traditionnelle.

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Évaluation d'inventaire

  • Inventaire du patrimoine bâti de Trois-Rivières (2009 - 2010)
    Ville de Trois-Rivières


  • La valeur patrimoniale du 234, rue Sainte-Cécile repose notamment sur son intérêt historique. Il s'agit vraisemblablement de la résidence la plus ancienne de la rue, ce qu'indique son implantation à l'arrière de l'îlot, en retrait par rapport à la voie publique. Cette position unique dans le secteur témoigne d'une occupation résidentielle antérieure à la construction d'immeubles à logements et de maisons en rangée dans le quartier, durant la première moitié du XXe siècle. Cette portion de la ville est caractérisée, jusqu'à la moitié du XIXe siècle, par un lent développement de type agricole. En 1854, un moulin, dit le moulin des Américains, est construit à proximité. Un premier noyau de peuplement se forme alors. Durant les décennies suivantes, des industries s'installent dans les environs et le quartier devient peu à peu un faubourg ouvrier. Les maisons unifamiliales sur ce tronçon de la rue Sainte-Cécile, comme cette résidence mansardée, datent de cette époque. Le quartier Sainte-Cécile, devenu paroisse en 1912, connaît par la suite un développement rapide et des transformations majeures au niveau de l'implantation urbaine et de l'habitation. Cette maison rappelle les premières phases d'occupation du secteur.

    La valeur patrimoniale du 234, rue Sainte-Cécile repose aussi sur son intérêt architectural. Le bâtiment est représentatif d'un type d'architecture résidentielle traditionnel, soit la maison à mansarde. Ce type se répand au Québec dans le dernier quart du XIXe siècle et reprend, de façon simplifiée, les caractéristiques générales du style Second Empire développé en France dans les années 1850. La maison mansardée se reconnaît à son volume rectangulaire simple, à son parement en planches de bois ou en brique, à la symétrie de sa façade, à la présence d'une galerie ou d'un porche couvert et à son toit mansardé à deux ou quatre versants. Les brisis du toit sont souvent percés de lucarnes, comme sur cette demeure de la rue Sainte-Cécile. L'ornementation de ce type de maison est sobre et classique, comme l'illustre cette résidence dont le décor réside surtout dans de petits détails comme des retours de corniche, des platebandes au-dessus des fenêtres et des persiennes en bois. Par ailleurs, la maison possède un excellent état de conservation. Elle comporte encore aujourd'hui ses fenêtres anciennes à six carreaux, et une récente restauration lui a redonné son recouvrement de toiture en tôle traditionnelle.
    Source : Municipalité de Trois-Rivières, 2010.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Mauricie

    MRC :

    • Trois-Rivières

    Municipalité :

    • Trois-Rivières

    Adresse :

    • 234, rue Sainte-Cécile

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • Patri-Arch. Inventaire du patrimoine architectural du Chemin du Roy à Trois-Rivières . Trois-Rivières, Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières, 2003. s.p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Numéro du bien :

    • Identifiant municipal : 2170

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