Secteur du phare de l'île Sainte-Marie

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Le secteur du phare de l'île Sainte-Marie a été établi en 1913 : il se compose d'un phare, de deux résidences, d'une structure à claire-voie et possiblement de bâtiments servant à la gestion du refuge d'oiseaux migrateurs. Toutefois, plusieurs bâtiments sont en ruines. Le site a été choisi à l'origine par le département de la Marine et des pêcheries du Canada pour baliser la rive nord du golfe Saint-Laurent, à l'époque encore inadéquatement marquée. Les structures les plus anciennes du site témoignent d'une phase d'amélioration des signaux pour la navigation, entamée au début du XXe siècle dans le fleuve Saint-Laurent. Le secteur du phare se présente comme un regroupement compact de bâtiments, érigés sur un îlet rocheux de l'archipel de Sainte-Marie.

Le phare d'origine, construit en 1913, illustre les débuts de l'emploi du béton armé pour la construction de phares le long du Saint-Laurent, avant l'adoption d'un plan standardisé par le département de la Marine et des pêcheries. Son plan hexagonal reflète la volonté de trouver une forme propre aux phares de béton armé supportant une importante lentille de type Fresnel. (Le phare présente d'ailleurs des caractéristiques similaires à deux autres phares construits à la même époque, soit ceux du Cap de la Tête au Chien et de l'île Plate.) Haute d'à peine 5 mètres (16,5 pieds), la tour a néanmoins permis d'améliorer la navigation côtière dans le golfe du Saint-Laurent. Le secteur du phare de l'île Sainte-Marie est présentement automatisé. Le phare ne sert plus comme aide à la navigation, ce rôle étant maintenant relayé par une structure à claire-voie en acier.

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