Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Ryerson, John

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né à Charlotteville, au Haut-Canada, le 12 juin 1800, John Ryerson est le fils de Joseph Ryerson, colonel, et de Sophia Mehetabel Stickney.

Pendant la guerre de 1812, Ryerson est volontaire dans le régiment de son père. Malgré l'opposition de ce dernier, il se convertit au méthodisme. En 1820, il devient prédicateur suppléant et est admis pour une période d'essai dans le circuit d'Ancaster en 1821. Deux ans plus tard, il est ordonné diacre puis en 1825, est ordonné prêtre dans le circuit de Perth.

Ryerson participe activement à la résolution de problématiques associées à l'administration de l'Église méthodiste au Haut-Canada. En 1828, il est délégué lors de la réunion générale de la Conférence américaine à Pittsburgh, où il appuie la séparation entre l'Église du Haut-Canada et l'Église méthodiste épiscopale américaine. À la suite de cette réunion, l'Église méthodiste épiscopale autonome au Canada est créée. En 1832, il propose une fusion avec la Conférence britannique de l'Église méthodiste wesleyenne, ce qui entraîne la fondation de l'Église méthodiste wesleyenne au Canada.

En 1829, Ryerson travaille sur un projet de création d'un séminaire méthodiste d'études supérieures. L'Upper Canada Academy, plus tard le Victoria College, voit le jour à Cobourg en 1835. Ryerson figure parmi les premiers inspecteurs de l'institution, au sein de laquelle il occupe par la suite la fonction de trésorier, puis de président du conseil d'administration.

Nommé membre du Book and Printing Committee en 1837, Ryerson est administrateur de la librairie jusqu'en 1841. La maison d'édition méthodiste devient plus tard les Ryerson Press. Durant la même période, après les rébellions, Ryerson défend à plusieurs reprises les droits civiques des insurgés et s'élève contre toutes les mesures arbitraires à l'encontre des prisonniers.

En 1843, Ryerson est élu président de l'Église méthodiste wesleyenne au Canada, puis de 1849 à 1857, en est codélégué, puis vice-président. En 1855, suite à une expédition qu'il mène pour le compte de l'Église méthodiste à la baie d'Hudson, via la rivière Rouge, il rédige un ouvrage qui relate son voyage sur cette route du trafic des fourrures, intitulé Hudson's Bay: or, A Missionary Tour in the Territory of the Hon. Hudson's Bay Company [...] (1855).

En 1858, Ryerson est démis de ses fonctions à la suite d'une enquête menée sur sa conduite. Il reprend toutefois sa place dès l'année suivante. Il se retire en 1860, à Brantford, puis à Simcoe, mais demeure actif au sein de l'Église méthodiste wesleyenne au Canada.

Il est décédé à Simcoe, en Ontario, le 8 octobre 1878.

Il avait épousé, en 1828, Mary Lewis.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • SYMONS, Thomas H. B. « Ryerson, John ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013