Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Boucherville, Georges de

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Synthèse

Né à Québec, le 21 octobre 1814, Georges de Boucherville est le fils de Pierre de Boucherville et de Marguerite-Émilie Bleury.

Boucherville fait sa cléricature à Montréal auprès de Benjamin Beaubien et d'Alexander Buchanan à partir de 1833, puis est admis à la pratique du droit en 1837. Il est un partisan des patriotes dirigés par Louis-Joseph Papineau. Pour cette raison, son père l'empêche de s'installer à Montréal. Il s'établit alors dans le canton d'Aylmer en 1837, mais revient à Montréal à l'été 1837, joint les rangs des Fils de la liberté et signe leur manifeste au mois d'octobre suivant. Arrêté le 16 novembre 1837, il se réfugie aux États-Unis à la suite de sa remise en liberté. De retour à Montréal, il ouvre un bureau d'avocats avec André Ouimet en 1838. Les deux hommes défendent les prisonniers accusés de meurtre.

De retour au Bas-Canada après avoir vécu en Louisiane, de 1839 à 1846, Boucherville pratique le droit dans le canton d'Aylmer. Il participe également aux commissions chargées de la refonte des lois générales du Bas-Canada et des lois de la province du Canada en 1856. Un an plus tard, il s'installe à Saint-Hyacinthe. Il publie Projet d'étude pour la formation d'une banque agricole nationale pour le Bas-Canada (1862) et Le crédit foncier (1863).

Boucherville est nommé secrétaire du lieutenant-gouverneur Narcisse-Fortunat Belleau en 1867, mais quitte son poste la même année. Il est également greffier au Conseil législatif à Québec de 1867 à 1889.

Il est l'auteur de deux nouvelles, La tour de Trafalgar et Louise Chawinikisique, parues dans le périodique L'Ami du peuple, de l'ordre et des lois en 1835. Il publie Les sophismes de M. Bastiat dans La Minerve (1848-1849), le feuilleton Une de perdue, deux de trouvées dans l'Album littéraire et musical de La Minerve (1849-1851). Il édite et bonifie ce feuilleton en 1864 et 1865. Il publie également Code du whist (1877), le feuilleton Nicolas Perrot ou les Coureurs des bois sous la domination française, qui paraît dans La Revue de Québec (1889) et le Dictionnaire du langage des nombres (1889).

Il est décédé à Saint-Laurent, à l'île d'Orléans, le 6 septembre 1894. Il est inhumé dans le caveau familial à Boucherville.

Il avait épousé à Montréal, en 1847, Louise Gregory.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Iris [En Ligne]. http://www.banq.qc.ca
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
  • DESCHÊNES, Gaston. « Boucher de Boucherville, Georges ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • HAMEL, Réginald, John HARE et Paul WYCZYNSKI. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Montréal, Fides, 1989. 1364 p.
  • LEMELIN, André. « Boucherville, Georges de ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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