Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Hérissant (famille d'imprimeurs et de libraires)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né vers 1665, Pierre Hérissant est le fils Claude I Hérissant, libraire. Il est reçu maître en 1686, date à laquelle son père décède. Il reprend donc, la même année, la librairie familiale avec sa mère, Marguerite Dehansy. La boutique se situe à Paris. En janvier 1706, Hérissant est condamné à payer 50 livres d'amende et à fermer boutique pendant un mois, suite à la publication d'un livre sans privilège. Pierre Hérissant meurt l'année suivante.

Son fils, Claude-Jean-Baptiste Hérissant I (-1762) est reçu libraire en avril 1714 et imprimeur en décembre 1723. Il se démet de son imprimerie en 1757, en faveur de son fils Claude-Jean-Baptiste Hérissant II (1719-1775). Ce dernier, reçu libraire dès 1740 et imprimeur en 1757, connaît une brillante carrière. Il est notamment imprimeur du chapitre cathédral de Paris et de l'ordre de la Visitation Sainte Marie. Claude-Jean-Baptiste Hérissant II s'associe avec Hugues-Daniel Chaubert.

Claude-Jean-Baptiste Hérissant I, forme, en plus de son fils, son cousin Jean-Thomas Hérissant (1704-1772), lui aussi promit à une belle carrière. Jean-Thomas Hérissant est reçu libraire en 1726 et s'installe à Paris. Il est également reçu imprimeur en 1763 à la suite de l'acquisition de l'imprimerie et de la fonderie de Jean-Jacques-Étienne Collombat. La même année, il devient imprimeur ordinaire du Roi, puis en 1764, seul imprimeur des Cabinets, Maisons et Bâtiments de sa Majesté. Il dirige également pour un temps, l'imprimerie de l'hôtel de la Guerre, de la Marine et des affaires étrangères, installée à Versailles en 1768. Hérissant travaille avec ses deux beaux-frères, Jacques II Estienne et Robert Estienne, membres d'une des plus illustre famille française d'imprimeurs.

Au décès de Jean-Thomas Hérissant, c'est sa veuve, Marie-Nicole Estienne qui reprend la direction de l'imprimerie, ouvre une succursale à Versailles et continue à imprimer pour la Couronne. En plus de la charge d'imprimeur ordinaire du Roi et d'imprimeur des Cabinets, Maisons et Bâtiments de sa Majesté, elle obtient celle d'imprimeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture, et celle des jardins et manufactures royales de 1772 à 1792. Elle cède sa place d'imprimeur du Roi en 1787, puis sa succursale de Versailles deux ans plus tard. Son fils, Jean-Thomas Hérissant II, qui est reçu libraire dès 1763, n'obtient la charge d'imprimeur que lorsqu'elle se retire en 1797. Il semble qu'il n'ait oeuvré dans le domaine du livre que quelque temps après le retrait de sa mère des affaires.

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Références

Notices bibliographiques :

  • MELLOT, Jean-Dominique, Antoine MONAQUE et Élisabeth QUEVAL. Répertoire d'imprimeurs-libraires, vers 1500-vers 1810. Paris, Bibliothèque nationale de France, 2004. 668 p.

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