Bibaud, François-Maximilien
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Bibaud, jeune
- Bibaud, Maximilien
- Bibaud, Uncas Marie
- Duabib, Neilimixam
Date :
- 1823‑10‑23 – 1887‑07‑09
Occupation :
- Auteur
- Avocat
- Enseignant / professeur
Patrimoine mobilier associé (44)
- Manuscrit (Tableau politique et militaire de la dernière guerre d'Orient) - Oeuvre
- Livre (Commentaires sur les lois du Bas-Canada, ou, Conférences de l'École de droit liée au Collège des RR. PP. Jésuites : suivis d'une notice historique (Tomes I et II)) - Oeuvre
- Livre (Essai de logique judiciaire : ouvrage qui doit servir d'appréciation, et sur quelques points, d'antirrhétique de la logique judiciaire publiée à Paris, en 1841, par M. Hortensius de St.-Albin, juge au tribunal de la Seine, membre de la Chambre des députés, et chevalier de la Légion d'Honneur et de l'Étoile Polaire) - Oeuvre
- Manuscrit (Belle nature canadienne : tour par les deux Canadas) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Montréal le 23 octobre 1823, François-Maximilien Bibaud est le fils de Michel Bibaud, journaliste et historien, et d'Élizabeth Delisle.
Bibaud étudie au petit séminaire de Montréal de 1833 à 1843. Il choisit d'abord d'entrer en religion, mais se ravise et s'oriente vers le droit. Il est employé comme clerc pendant quatre ans dans l'étude de Joseph Bourret et de Toussaint Peltier. En 1851, il est admis à la pratique du droit.
La même année, Bibaud fonde une école de droit au collège Sainte-Marie des Jésuites, où il enseigne de 1851 à 1867. Il s'agit de la première véritable école de droit du Bas-Canada. En 1867, à la suite de l'établissement des facultés universitaires de droit et des nouvelles exigences académiques pour l'accession au barreau, Bibaud, qui refuse d'affilier son école à une université, choisit de mettre un terme à sa carrière. Son école aura néanmoins diplômé plusieurs illustres futurs avocats et juges, tels Louis-Amable Jetté, Siméon Pagnuelo et George-Édouard Desbarats.
Tout au long de sa carrière d'avocat, Bibaud publie de nombreux ouvrages, principalement dans les domaines de l'histoire et du droit. Il collabore également à divers journaux. Il amorce son parcours d'écrivain en 1842, alors qu'il rédige des articles pour l'Encyclopédie canadienne mise sur pied par son père, puis en 1846, il devient rédacteur adjoint des Mélanges religieux. Il est également reconnu pour ses travaux bibliographiques.
Il a notamment publié Essai de logique judiciaire (1853), Dictionnaire historique des hommes illustres du Canada et de l'Amérique (1857), Bibliothèque canadienne ou annales bibliographiques (1858), Le panthéon canadien [...] (1858), Commentaires sur les lois du Bas-Canada, ou conférences de l'école de droit, liée au collège des RR. PP. jésuites, suivis d'une notice historique (1859) et Notice historique sur l'enseignement du droit au Canada (1862).
Il est décédé à Montréal, le 9 juillet 1887.
Références
Notices bibliographiques :
- LAMONDE, Yvan et André MOREL. « Bibaud, François-Maximilien ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/