Chevalier, Henri-Émile
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1828‑09‑13 – 1879‑08‑25
Occupation :
- Auteur
- Bibliothécaire
- Conseiller municipal
- Journaliste
- Militaire / Paramilitaire
- Rédacteur
- Éditeur
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (5)
Groupes associés (2)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Henri-Émile Chevalier est né à Châtillon-sur-Seine, en France, le 13 septembre 1828.
Chevalier joint un régiment de dragons de l'armée française en 1847, qu'il sert durant trois ans.
Intéressé par l'écriture, Chevalier entreprend une carrière d'écrivain et de journaliste politique. Il fonde et écrit des articles dans le journal Le Progrès de la Côte-d'Or. Ses positions républicaines le conduisent toutefois en prison, puis à l'exil à la suite du coup d'État de Napoléon III en 1851.
Arrivé à New York en 1852, Chevalier travaille brièvement au journal Le Courrier des États-Unis avant de s'établir à Montréal en 1853. Cette année-là, il obtient le poste de rédacteur en chef de la revue La Ruche littéraire et politique, mensuel pour lequel il devient copropriétaire. Il y diffuse ses idées républicaines ainsi que des romans à teneur historique. Il collabore également pour Le Moniteur canadien, La Patrie et Le Pays. En 1859, il oeuvre comme rédacteur en chef de ce dernier journal. Il rentre en France l'année suivante, après que Napoléon III ait offert l'amnistie à ses adversaires politiques.
En marge du milieu journalistique, Chevalier est membre de l'Institut canadien de Montréal en 1853. Il y donne plusieurs leçons sur l'histoire et la littérature française. Jusqu'aux environs de 1857, il exerce également la fonction de bibliothécaire de l'Institut.
De retour en France, Chevalier écrit pour les journaux Le Progrès et L'Opinion nationale. Il s'engage aussi en politique à titre de représentant de l'arrondissement de Grenelle au conseil municipal de Paris de 1871 à 1875.
Durant son passage en Amérique, il a publié divers romans, dont L'île de sable (1854, paru dans La Ruche littéraire et politique) La jolie fille du faubourg Québec (1854, paru dans Le Moniteur canadien) et La batelière du Saint-Laurent (1854, paru dans La Patrie). De même, une fois en Europe, il est l'auteur de plusieurs récits basés sur l'histoire du Canada, notamment Les Pieds-Noirs (1861), La Huronne (1861), Les requins de l'Atlantique (1863), Peaux-Rouges et Peaux-Blanches (1864) et La fille des Indiens rouges (1865).
Il est décédé à Paris le 25 août 1879.
Il avait épousé, au cours de son séjour au Canada, Sophronie Rouvier.
Références
Notices bibliographiques :
- LA TERREUR, Marc. « Chevalier, Henri-Émile ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
