Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge

Statuts

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Synthèse

La communauté des Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge est fondée en 1853 dans la paroisse de Saint-Grégoire-le-Grand, à Bécancour, par le curé Jean Harper. À l'origine, elle compte quatre jeunes femmes de la région désirant se consacrer à l'enseignement et à la vie religieuse. Il s'agit de Léocadie Bourgeois, d'Hedwidge Buisson, de Julie Héon et de Mathilde Leduc. La communauté a d'abord pour mission l'éducation des jeunes filles de la paroisse, puis celle des filles et des garçons des milieux ruraux. En plus de l'enseignement, elle fait la promotion de la foi catholique et des arts. La communauté est érigée canoniquement en 1856.

En 1853, les quatre enseignantes s'installent à la maison Desforges, qui comprend une école et un pensionnat. Dès la première année, l'établissement accueille une cinquantaine d'étudiantes. Trois ans plus tard, les quatre femmes prononcent leurs voeux de profession religieuse. En 1872, les Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge quittent leur maison mère de Bécancour, devenue trop petite, pour s'installer à Nicolet. Toutefois, l'école demeure ouverte.

À partir de 1865, l'oeuvre éducative des Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge prend de l'importance au Québec, principalement dans la région du Centre-du-Québec. Jusqu'en 1960, elles s'installent dans plus d'une quarantaine de paroisses de cette région. À compter de 1891, elles ouvrent des écoles dans plusieurs états du nord-est des États-Unis pour les enfants des émigrants canadiens-français. À la même époque, elles établissent des missions dans l'Ouest canadien, où elles ouvrent des écoles, enseignent la catéchèse et oeuvrent auprès des autochtones. En 1910, elles s'installent en Ontario où elles enseignent aux jeunes franco-ontariens catholiques dans des milieux anglo-protestants. Elles poursuivent ensuite leur mission d'éducation au Japon (1934), au Brésil (1956), au Burundi (1967), en Côte d'Ivoire (1969), en Équateur (1972) et en Nouvelle-Calédonie (1973).

À partir de la fin du XXe siècle, les Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge modifient leur mission éducative en s'occupant notamment d'évangélisation, d'animation pastorale et d'accompagnement spirituel auprès des démunis, des handicapés, des toxicomanes, des détenus, des immigrants et des personnes âgées, malades ou victimes de violence. Aujourd'hui, elles sont toujours présentes à Nicolet et sont impliquées dans l'administration du Collège Notre-Dame-de-l'Assomption. Elles continuent d'oeuvrer au Canada, aux États-Unis, au Japon, au Brésil et en Équateur.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Collège Notre-Dame-de-l'Assomption. Collège Notre-Dame-de-l'Assomption [En Ligne]. http://www.cnda.qc.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • PELLERIN, Mariette. « Buisson, Edwige ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • Soeurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge. La Congrégation des Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge [En Ligne]. http://www.sasv.ca
  • Soeurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge. Musée historique des Soeurs de l'Assomption [En Ligne]. http://www.musee-soeurs-assomption.net

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