McCord, Thomas
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1750‑02‑07 – 1824‑12‑05
Occupation :
- Député
- Fonctionnaire
- Ministre / conseiller exécutif / commissaire
- Personnalité d'affaires
- Propriétaire foncier
Patrimoine immobilier associé (1)
Patrimoine mobilier associé (13)
- Document (Lettre de P. D. Debartzch à Thomas McCord) - Item destiné
- Document (Protêt par Thomas McCord, Pierre Guy et Charles Lusignan à Jean-Bte Leduc et autres, pour leur part de fossé à la Petite rivière)
- Document (Lettre de A. W. Cochran à Thos. McCord) - Item destiné
- Document (Lettre de Thomas McCord à James Reid) - Oeuvre
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né dans le comté d'Antrim en Irlande du Nord, le 7 février 1750, Thomas McCord est le fils de John McCord, marchand, et de Margery Ellis.
Installé à Québec en 1764, McCord fait ses débuts comme marchand en 1770 et obtient une licence pour vendre de l'alcool à Montréal, en 1771. Directeur de la Compagnie de la distillerie de Montréal en 1787, il fait aussi de la spéculation foncière. Il se rend en Irlande de 1796 à 1805 pour régler des affaires. Ayant fait faillite à Montréal en 1801, il tente à son retour de redresser sa situation financière en s'établissant comme marchand général. Il devient aussi agent de la seigneurie de Villechauve, appelée aussi Beauharnois, et s'y installe temporairement. En 1814, il acquiert le bail de l'arrière-fief Nazareth, connu dès lors sous le nom de Griffintown, et s'y établit.
Parallèlement à ses activités financières, McCord s'implique en politique. Il est député de la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada pour la circonscription de Montréal-Ouest en 1809 et 1810. Il appuie le parti des bureaucrates. Il est aussi député de Bedford de 1816 à 1820. McCord prend également part à l'administration municipale de Montréal. Il est juge de paix et président du jury d'accusation à la Cour du banc du roi à Montréal. Il est nommé magistrat de police et coprésident de la Cour des sessions trimestrielles de Montréal en 1810. Il est démis de ces deux dernières fonctions en 1824, à la suite de plaintes au sujet de l'organisation de la police
McCord est lieutenant dans la milice britannique de Montréal de 1790 à 1802.
Il est décédé à Montréal, le 5 décembre 1824. Il est inhumé dans l'église anglicane Christ Church.
Il avait épousé à Londres en 1798, Sarah Solomons (Solomon), fille de Levy Solomons et de Louise Loubier.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
- SENIOR, Elinor Kyte. « McCord, Thomas ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/