Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Laviolette, Godefroy

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1826‑11‑01 – 1895‑03‑26

Occupation :

  • Arpenteur
  • Fonctionnaire
  • Maire
  • Personnalité d'affaires

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Identification Personnage historique Municipalité (Saint-Jérôme) 2014-06-17
 
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Saint-Eustache, le 1er novembre 1826, Godefroy Laviolette est le fils de Pierre Laviolette, professeur et journaliste, et d'Elmire Dumont.

Laviolette étudie au petit séminaire de Montréal en 1837, puis au petit séminaire de Sainte-Thérèse de 1839 à 1847. Par la suite, il poursuit ses études en génie civil à Montréal et obtient une commission d'arpenteur-géomètre en 1848.

Établi à Saint-Jérôme en 1850, Laviolette est un homme d'affaires. Il est propriétaire du moulin banal de la seigneurie des Mille-Îles. Exploitant la force motrice qu'offre la rivière du Nord, il y ajoute un moulin à cardes, une manufacture de laine, une scierie et d'autres industries. À partir de 1887, il dirige la succursale de Saint-Jérôme de la Banque Ville-Marie.

Pendant plus de 30 ans, Laviolette mène une prolifique carrière dans le service public. Il devient le premier maire de Saint-Jérôme en 1856 et occupe cette fonction jusqu'en 1874, puis de 1879 à 1881 et de 1888 à 1889. À la tête de la municipalité, il met en place des infrastructures et des services municipaux nécessaires au développement de la localité, notamment des trottoirs en 1861. Il favorise l'implantation d'entreprises par des mesures fiscales incitatives, comme l'exemption de taxes municipales de 25 ans dont jouit l'usine de papier Rolland, ouverte en 1882.

En 1869, Laviolette est élu président de la nouvelle commission scolaire de Saint-Jérôme. À la suite de l'achat d'une pompe à incendie, en 1873, il est le capitaine du nouveau corps local de pompier. De 1881 à 1886, il occupe le poste de préfet du pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul (Laval). Il se voit offrir la possibilité de siéger au Conseil législatif, mais décline la proposition. Il prend sa retraite de la vie publique en 1890 et part finir ses jours à Montréal.

Il est décédé à Montréal, le 26 mars 1895. Il est inhumé au cimetière de Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Il avait épousé à Saint-Eustache, en 1850, Octavie Globensky, fille de Maximilien Globensky, lieutenant-colonel dans la milice du Bas-Canada, et d'Élisabeth Lemaire Saint-Germain.

Ce personnage historique a été identifié par la Ville de Saint-Jérôme.

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Références

Notices bibliographiques :

  • AUCLAIR, Élie-Joseph. Saint-Jérôme de Terrebonne. Saint-Jérôme, L'imprimerie-photogravure J.-H.-A., 1934. 357 p.
  • CORNEZ, Germaine. Une ville grandit : Saint-Jérôme de 1881 à 1914. Saint-Jérôme, Éditions L'Écho du Nord, 1977. 292 p.
  • CORNEZ, Germaine. Une ville naquît : Saint-Jérôme de 1821 à 1880. Saint-Jérôme, Éditions L'Écho du Nord, 1973. 191 p.
  • LABELLE, Paul. « Laviolette, Godefroy ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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