Perrault, Louis
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- De l'imprimerie de Louis Perrault
- Des Presses de Louis Perrault
- Imprimerie de Louis Perrault
- L. Perrault
Date :
- 1807‑10‑08 – 1866‑06‑06
Occupation :
- Commerçant / marchand
- Imprimeur
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (1)
Patrimoine mobilier associé (57)
- Livre (Catéchisme politique, ou, Élémens du droit public et constitutionnel du Canada : mis à la portée du peuple) - Édition
- Livre (Analyse de l'ordonnance du Conseil spécial sur les bureaux d'hypothèques ; suivie du texte anglais et français de l'ordonnance ; des lois relatives à la création des ci-devant bureaux de comtés ; et de la Loi des lettres de ratification) - Édition
- Livre (Ionteri8aienstak8a ne kari8iioston teieiasontha, Kahna8akeha) - Édition
- Livre (Tchipayatik-o-mikan : Kamachtageng) - Édition
Groupes associés (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 8 octobre 1807 à Montréal, Louis Perrault est le fils de Julien Perrault, boulanger, et de Marie-Euphradine Lamontagne.
Il termine ses études au Collège de Montréal en 1826.
En 1828, Perrault s'associe à son beau-frère, le libraire Édouard-Raymond Fabre. Les deux hommes forment la société Fabre et Perrault. La clientèle de la librairie est assez diversifiée, mais la maison tend rapidement à spécialiser son offre dans deux domaines, ceux des ouvrages religieux et scolaires. La librairie propose également divers articles de papeterie, des objets du cultes, mais aussi toute une gamme d'articles importés d'Europe, dont des parfums, des chaussures et même du fromage. De plus, la société Fabre et Perrault possède une imprimerie entre 1828 et 1835, dont sortent au moins cinq nouveaux titres par année. La maison connaît un véritable succès commercial.
Toutefois, Perrault n'apprécie pas la politique d'investissements de son beau-frère, préférant plutôt garder les profits pour ses dépenses personnelles, aussi, la société est dissoute en 1835. Fabre conserve la librairie et Perrault garde la gestion de l'impression et de l'édition des journaux, dont le Vindicator and Canadian Advertiser de Montréal.
Très engagé au sein du parti patriote, Perrault voit son imprimerie saccagée en 1837 par des membres du Doric club. L'année suivante, il doit se réfugier aux États-Unis et y reste 18 mois. L'imprimeur revient à Montréal en 1839, mais très affecté par la mort de son frère Charles-Ovide Perrault, par la destruction de son atelier et la dispersion de sa famille, il n'arrivera pas à rétablir son commerce. En 1842, il acquiert un emplacement à Chambly, sur lequel il fait ériger un moulin à papier. Sa propriété est saisie sept ans plus tard.
Il est décédé à Montréal le 6 juin 1866.
Il avait épousé, en 1833, Marguerite Roy, fille de Charles-Fleury Roy, marchand.
Références
Notices bibliographiques :
- HUDON, Paul-Henri. « Une industrie de fabrication de papier à Chambly ». Bulletin de l'Association québécoise pour le patrimoine industriel. Vol. 18, no 2 (2007), p. 4-7.
- ROY, Jean-Louis. Édouard-Raymond Fabre, libraire et patriote canadien (1799-1854). Montréal, Hurtubise HMH, 1974. 220 p.
- ROY, Jean-Louis. « Fabre, Édouard-Raymond ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- ROY, Jean-Louis. « Perrault, Louis ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
