Larocque, François-Antoine
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- La Rocque, François-Antoine
Date :
- 1784‑08‑19 – 1869‑05‑01
Occupation :
- Commerçant / marchand
- Militaire / Paramilitaire
- Personnalité d'affaires
Patrimoine immobilier associé (2)
Patrimoine mobilier associé (29)
- Document (Devis estimatif, auquel il est référé dans le rapport de Jean Bouthillier et François Antoine LaRocque, fait à la fabrique de Notre-Dame)
- Document (Lettre de F. A. Larocque à Mgr Lartigue) - Oeuvre
- Document (Lettre de F. Ant. Larocque à Hyp. Guy) - Oeuvre
- Document (Lettre de Mgr Lartigue à F. A. La Rocque) - Item destiné
Événements associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à L'Assomption, le 19 août 1784, François-Antoine Larocque est le fils de François-Antoine Larocque, député, et d'Angélique Leroux.
Larocque étudie au collège de Montréal. À la suite du décès de son père, survenu en 1792, il est envoyé aux États-Unis pour apprendre l'anglais. Il est commis pour la XY Company dans la région de la rivière Assiniboine de 1802 à 1804 et conserve ses fonctions lorsque cette compagnie est absorbée par la Compagnie du Nord-Ouest en 1804. La même année, avec quatre voyageurs, il se rend chez les Mandans, près de la rivière Missouri, puis sur le territoire des Corbeaux.
En 1806, Larocque s'installe à Montréal où il tient quelque temps une maison de commerce. Membre fondateur de la Banque de Montréal en 1819, il siège au conseil d'administration de cette institution jusqu'en 1826. Après s'être associé à Joseph Masson, il ouvre sa propre maison de commerce en 1832 sous la raison sociale Larocque, Bernard et Cie. Il quitte les affaires en 1841, voyage aux États-Unis en 1853, puis se retire à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe en 1855.
Larocque sert dans la milice durant la guerre de 1812. Il est fait prisonnier en 1813 et libéré l'année suivante. Il est ensuite décoré de la médaille de Châteauguay. Il fait partie de la Société des fils de la liberté en 1837, mais il ne prend pas les armes durant les rébellions de 1837-1838. Il est cependant emprisonné en 1838.
Il est l'auteur de Journal de Larocque de la rivière Assiniboine jusqu'à la rivière «Aux Roches jaunes» 1805 (1911).
Il est décédé à Saint-Hyacinthe, le 1er mai 1869.
Il avait épousé, à Montréal, en 1818, Marie-Catherine-Émilie Cotté, fille de Gabriel Cotté, marchand.
Références
Notices bibliographiques :
- LAMALICE, André L. J. « Larocque, François-Antoine ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/