Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Boucher, Adélard-Joseph

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Boucher, Adélard
  • Boucher, François-Adélard-Arthur

Date :

  • 1835‑06‑28 – 1912‑11‑16

Occupation :

  • Commerçant / marchand
  • Musicien / chanteur
  • Éditeur

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Patrimoine mobilier associé (2)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Maskinongé, le 28 juin 1835, Adélard-Joseph Boucher est le fils de François-Xavier-Olivier Boucher, médecin, et d'Émilie Munro.

Boucher entreprend ses études à Montréal. Lorsqu'il devient orphelin en 1845, il est envoyé au collège d'Emmitsburg, dans l'État du Maryland. Il y étudie la musique auprès d'Henry Dielman. En 1851, il part pour la France et poursuit son apprentissage musical au séminaire sulpicien d'Issy-les-Moulineaux, près de Paris, puis au collège de la Providence à Amiens. Il revient au Canada en 1852 et s'installe à Montréal.

Durant les années 1850, Boucher connaît une vie professionnelle variée et active. Il étudie le droit auprès de George-Étienne Cartier, travaille pour la Compagnie du chemin de fer de Montréal et Bytown, pour la Commission seigneuriale et pour la Compagnie de dépôt et de prêt du Canada.

À la fin de cette période, Boucher débute sa carrière musicale comme organiste à l'église de Saint-Pierre-Apôtre de 1858 à 1860, puis à l'église de Saint-Jacques jusqu'en 1863. Il retourne dans cette dernière église, en 1865, à titre de maître de chapelle. Il occupe par la suite cette fonction dans différentes églises montréalaises. Il compose quelques pièces, enseigne la musique et contribue à mettre en place des choeurs amateurs.

En 1861, Boucher s'associe avec la firme Laurent et Laforce, une compagnie d'édition et d'importation, et prend en charge la section consacrée à la musique. L'année suivante, en compagnie de Joseph-Amable Manseau, il achète les fonds de Laurent et Laforce et de la J. W. Hébert and Company. Les deux hommes fondent une compagnie spécialisée dans l'édition de musique en feuilles et publient, en 1863, le périodique Les Beaux-Arts. En 1864, ils rompent leur association, mais Boucher conserve son commerce sous la raison sociale A. J. Boucher. Deux ans plus tard, Boucher fonde un second périodique, le mensuel Le Canada musical, qui laisse une large place à la publicité de son commerce. La revue n'est publiée que pendant un an, mais Boucher la relance de 1874 à 1881. C'est également à partir de 1874 que le commerce A. J. Boucher se spécialise dans l'importation de musique européenne. En 1882, Boucher ouvre une succursale à Ottawa, en association avec son fils François. Son entreprise ne ferme ses portes qu'en 1975.

À titre d'éditeur, Boucher a notamment publié les grands noms de la musique québécoise de son époque, dont Calixa Lavallée, Ernest Gagnon et Eugène Lapierre.

Boucher s'intéresse également à la numismatique. Il a vendu, en 1865, probablement pour aider au démarrage de son entreprise, une collection de 4 000 pièces. Il est également un des fondateurs de la Société de numismatique de Montréal en 1862.

Il est décédé à Outremont (Montréal), le 16 novembre 1912.

Il avait épousé, en 1854, Philomène Rousseau.

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Références

Notices bibliographiques :

  • PLOUFFE, Hélène. « Boucher, Adélard-Joseph ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • POIRIER, Lucien. « Boucher, Adélard-Joseph (baptisé François-Adélard-Arthur) ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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