Maison du sacristain de Saint-Jacques-le-Majeur
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Bas-Saint-Laurent
Municipalité :
- Causapscal
Date :
- vers 1840 – 1850 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Personnes associées (4)
- Stephen, George (1829 – 1921)
- Noble, Jonathan (1796 – 1868) - Occupant(e)
- D'Anjou, Bruno (1843 – 1926) - Occupant(e)
- O'Reilly, David (1833 – 1918) - Occupant(e)
Inventaires associés (1)
Carte
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Saillies :
- Auvent
- Escalier
- Galerie
Fondations :
- Béton
Toit :
-
Forme : À deux versants droits retroussés
Matériau : Tôle à baguettes
Autre(s) porte(s) :
- contemporaine
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, À battants, à moyens ou grands carreaux
Lucarne(s) :
- Rampante
Éléments architecturaux :
- Balustrade en bois
- Chambranle
- Planche cornière
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
La maison du sacristain aurait été construite par Jonathan Noble, premier habitant de Causapscal, entre 1840 et 1850. Cette maison devient ensuite la propriété de David O'Reilly, gendre de Noble, puis de George Stephen, vers 1880, et, enfin, de Bruno d'Anjou, premier fermier de Stephen. D'Anjou se départit de cette propriété en 1896 au profit de la fabrique de la paroisse qui l'acquiert pour loger le curé.
Située, à l'origine, à l'emplacement du presbytère actuel, cette maison est déménagée sur le site du centre culturel actuel en 1925 lors de la construction du presbytère pour devenir la résidence du sacristain. En 1952, encore déplacée lors de la construction du centre culturel, elle est réimplantée entre la sacristie et le centre culturel. Elle est reliée à l'église par un tunnel.
Évaluation d'inventaire
Inventaire du patrimoine bâti de la MRC de La Matapédia (2010) MRC de La Matapédia
La maison du sacristain possède une valeur patrimoniale supérieure. Cette valeur repose notamment sur son histoire. Construite vers 1840 ou 1850, il s'agit de la plus ancienne construction de Causapscal. Elle est aussi associée à des personnages importants dans l'histoire de la ville. Jonathan Noble, premier habitant de Causapscal, installé dès 1839 sur la pointe de terre qui sépare les rivières Causapscal et Matapédia,, l'aurait construite. La maison appartiendra plus tard à George Stephen qui l'utilise probablement comme résidence pour ses employés chargés d'entretenir ses différentes propriétés de Causapscal. La valeur patrimoniale de cette maison tient également à son architecture. Elle est typique de la maison traditionnelle québécoise dont on retrouve quelques exemples sur le territoire de la MRC de La Matapédia. Par ailleurs, elle possède plusieurs éléments intéressants comme un revêtement en planches de bois horizontales, des fenêtres à battants anciennes, un recouvrement de toiture en tôle à baguettes, une galerie couverte et un programme décoratif composé de planches cornières, de chambranles et d'une balustrade. La valeur patrimoniale de la maison du sacristain réside enfin dans son site particulier. Déménagée à deux reprises, cette maison est située dans le noyau institutionnel de la ville composé de l'église de Saint-Jacques-le-Majeur, du presbytère, de l'ancienne Académie Saint-Jacques et de l'hôtel de ville, tous installés sur un promontoire dominant l'agglomération. Visible de plusieurs endroits, ce noyau constitue ainsi un point de repère central de Causapscal.
Emplacement
Region administrative :
- Bas-Saint-Laurent
MRC :
- La Matapédia
Municipalité :
- Causapscal
Adresse :
- place de l'Église
Latitude :
- 48° 21' 33.8"
Longitude :
- -67° 13' 30.9"
Désignation cadastrale
Circonscription foncière | Division cadastrale | Désignation secondaire | Numéro de lot |
---|---|---|---|
Matapédia | Canton de Casupscull | Rang 1 Nord | 1-A-7-5 |
Références
Notices bibliographiques :
- JEAN, Brigitte. D'eau et de lumière 1896-1996; histoire de Causapscal. s.l. 1996. 512 p.
- LUSSIER, Isabelle et Caroline ROY. La Vallée-de-la-Matapédia, une histoire d'appartenance. Vol. 9. Sainte-Foy, Les Éditions GID, 2004. 285 p.