Maison Simon-McTavish
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Montréal
Municipalité :
- Montréal
Date :
- 1785 – 1786 (Construction)
Thématique :
- Patrimoine industriel
Usage :
- Fonction industrielle, transformation des minéraux et fabrication de produits finis (Fabriques de produits chimiques)
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Patrimoine immobilier associé (1)
Groupes associés (2)
Personnes associées (5)
Carte
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Déclaration | Situé dans un site patrimonial | Gouvernement du Québec | 1964-01-08 |
Transfert de responsabilité
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Informations historiques
En 1786, Simon McTavish, « le grand marquis » du commerce des fourrures, devient le premier occupant de cette maison nouvellement construite selon « the English taste » par le négociant Richard Dobie. Cette résidence remplaçait une ancienne maison en pierre d'un étage que Dobie avait achetée en 1780. Lors de la location par McTavish, la forme de la maison était sensiblement différente de celle qu'on voit aujourd'hui. L'entrée principale était située au centre de la façade où se trouve présentement une fenêtre cintrée. Ce qui est actuellement une porte cochère surmontée d'un étage, était alors un passage qui séparait la maison d'un entrepôt, tandis que le comble de la maison était en mansarde. Selon le bail de McTavish, l'intérieur de la maison comprenait une cuisine, une chambre des domestiques et un garde-manger au premier niveau; quatre chambres avec six armoires et deux foyers de marbre formaient le rez-de-chaussée et cinq chambres étaient aménagées au deuxième étage.
McTavish y demeure comme locataire jusqu'en 1794 date de son départ pour un séjour en Grande-Bretagne. Par l'intermédiaire de son associé Joseph Frobisher, il achète la maison l'année suivante. De retour en ville en 1799, il engage le maçon François Barsalou pour effectuer divers travaux y compris, semble-t-il, la transformation du passage en porte cochère.
Après le décès prématuré de McTavish en 1804, la propriété est léguée à sa veuve Marguerite Chaboillez qui décide de ne plus y habiter. En 1855, après une série de transactions, la maison et son terrain sont vendus par le shérif au notaire Étienne Guy qui réaménage l'arrière-cour en y faisant construire un entrepôt de trois étages et une écurie en brique transformée par la suite en bâtiment de chaudières. La famille Guy conserve la propriété jusqu'en 1907, alors qu'elle la vend à la National Drug and Chemical Company. Celle-ci l'occupe déjà comme locataire depuis au moins les années 1860 sous la raison sociale de Kerry Watson and Company; elle est propriétaire jusqu'au début des années 1960. L'aménagement de la maison en manufacture de produits chimiques implique le remplacement, quelque part entre 1914 et 1930, du comble en mansarde par un étage en brique surmonté d'un toit plat.
De toute évidence, l'immeuble est abandonné entre le départ de la National Drug and Chemical Company et son acquisition par Les restaurants unis d'Amérique en 1976. Durant les années 1981-1983, cette entreprise effectue des rénovations majeures à la maison. Depuis les travaux, le bâtiment est occupé par les bureaux de diverses entreprises. En 2007, la partie sud de l'immeuble (l'ancien entrepôt) abrite des logements.
Source : Ville de Montréal, 2008.
Emplacement
Region administrative :
- Montréal
MRC :
- Montréal
Municipalité :
- Montréal
Arrondissement municipal :
- Ville-Marie
Adresse :
- 411, rue Saint-Jean-Baptiste
- 425, rue Saint-Jean-Baptiste
Latitude :
- 45° 30' 21.7"
Longitude :
- -73° 33' 15.1"
Désignation cadastrale :
- Lot 1 181 545