Lambert, François-Xavier
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1889 – 1952
Occupation :
- Artisan (charpentier, maçon, menuisier, etc.)
- Constructeur / entrepreneur
- Cultivateur / agriculteur
Patrimoine immobilier associé (16)
- Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré - Construction
- Église Saint-Dominique - Construction
- Site patrimonial de Cap-Saint-Ignace - Construction
- Ménagerie de l'Hôpital général de Québec - Construction
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
François-Xavier Lambert est né à Saint-Jean-Chrysostome (Lévis) en 1889.
Issu d'une famille de cultivateurs, Lambert commence sa carrière comme manoeuvre dans une scierie. Peu de temps après, il entre en apprentissage chez Joseph Saint-Hilaire, à Saint-Romuald (Lévis), pour devenir charpentier-menuisier.
En 1915, Lambert est contremaître et se fait confier les travaux d'agrandissement de l'École d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière (Institut de technologie agroalimentaire, La Pocatière). Quelques années plus tard, il effectue auprès de l'abbé Auguste Boulet la reconstruction du collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, victime d'un incendie en 1920.
Entrepreneur, Lambert réalise plusieurs constructions situées sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, en aval de la ville de Québec. D'autres régions profitent aussi de son expertise, comme celles de Québec, de Montréal et de Charlevoix. En 1923, il reçoit le mandat de construire la basilique et le sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré. Cette réalisation est la première d'une longue série d'églises, monastères et presbytères qu'il érige jusqu'en 1950. Il entreprend notamment la construction de l'église de Saint-Alphonse-d'Youville à Montréal (1929), l'église de L'Assomption-de-la-Sainte-Vierge aux Éboulements (1932) et le monastère Sainte-Claire à Rivière-du-Loup (1950).
Lambert est également engagé dans l'exploitation d'une ferme modèle, qu'il établit après avoir acquis des terres à Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle (Rivière-Ouelle) en 1929. Sur cette terre surnommée la Grande Plaine, il élève des animaux de boucherie et développe une tourbière. Il commence l'exportation de cette ressource en 1941 et devient l'un des pionniers du commerce de la tourbe en Amérique du Nord.
Il est décédé en 1952.
Il avait épousé Marie Vallière.
Références
Notices bibliographiques :
- GRAND'MAISON, Réginald. « Les Lambert et les tourbières de Rivière-Ouelle ». Bulletin de l'Association québécoise pour le patrimoine industriel. Vol. 17, no 3 (automne) (2006), p. 4-7.