Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

48-50, rue Saint-Louis

Type :

Patrimoine immobilier

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • vers 1832 (Construction)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
  • Services et institutions (Cabinets de professionnels libéraux)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Images

Carte

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Déclaration Situé dans un site patrimonial Gouvernement du Québec

Transfert de responsabilité

  • Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Québec), 2016-12-09
    Prise d'effet : 2017-06-09
 

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Informations historiques

Deux maisons de la rue Saint-Louis sont vendues en 1830 à l'agent d'assurances William Henderson. Ce dernier les fait démolir et construit sur les lieux une demeure en pierre à trois étages sur la portion ouest de la propriété vers 1832. Une seconde maison plus étroite est érigée l'année suivante dans la partie est.

Cette nouvelle maison est occupée par le marchand Samuel Wright puis par l'avocat Edouard Desbarats en 1833 et 1834. Elle est vendue en 1834 à l'avocat Charles Deguise qui vient l'occuper. Il s'y trouve encore en 1845. L'année suivante, la maison est vendue à l'avocat Ulric-Joseph Tessier (1817-1892) qui l'occupe de 1846 à 1854, alors qu'il est maire de la ville. La demeure est cependant inoccupée en 1855. La propriété est cédée en 1856 au commis Francis Brown qui en fait sa résidence puis en 1859 à l'avocat Louis de Gonzague Baillairgé (1808-1896) qui est déjà propriétaire de la maison voisine à l'ouest et qui loue cette demeure pendant plusieurs années. À partir de 1863, l'avocat Henri-Elzéar Taschereau (1836-1911), futur juge en chef de la Cour suprême du Canada, y tient un bureau. Il y travaille avec l'avocat Jean Blanchet (1843-1908), qui deviendra homme politique et juge, à compter de 1867. Le capitaine John C. Mansergh les a remplacé en 1869. C'est l'avocat et homme politique Télesphore Fournier (1823-1896) qui prend sa place en 1871 et l'édifice serait inoccupé en 1874. L'ingénieur Louis P. Gauvreau occupe en 1875 la maison, qui comporte une remise en bois adossée au mur des Ursulines. On retrouve en 1877 au 48, rue Saint-Louis dame Jos. W. Home.

L'édifice est de nouveau vacant en 1878 et c'est en 1879 que le propriétaire Baillairgé y établit son bureau avec les avocats Mathias Chouinard (1843-1914) et Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier (1837-1911), aussi homme politique. En 1890, ces avocats y ont encore leur bureau.

À la suite du décès de Baillairgé, la propriété est partagée. La maison au 48, rue Saint-Louis échoit en 1896 à l'ingénieur Georges-Frédéric-Théophile Baillairgé (1824-1909) qui vient s'y installer. On entreprend la restauration de la demeure avec un agrandissement à l'arrière selon les plans de l'architecte Harry Staveley (1848-1925). Entre 1906 et 1909, le club Saint-Louis possède ses locaux dans la résidence.

Dans les mains de la veuve Baillairgé, la maison est louée en 1910 et vendue en 1913 au médecin oculiste Lorenzo J. Montreuil qui y exerce sa profession. Ses héritiers conservent la maison jusqu'en 1962.

Quant à la maison située dans la partie ouest de la propriété, elle est occupée par l'avocat général George Vanfelson (1784-1856) en 1831. En 1833, son épouse Dorothée-Magleine Just, acquiert la maison. Les Vanfelson vivent un temps avec Antoine Vanfelson, boucher et père de George, et occupent les lieux jusqu'en 1844 alors que la résidence est vendue par le shérif à l'avocat Louis de Gonzague Baillairgé (1808-1896) qui occupe les lieux dès 1846. Il en fait sa résidence et son bureau. La maison serait inoccupée en 1851 et en 1852 et sa valeur est réduite au rôle d'imposition; peut-être a-t-elle subi des dégâts. Cela n'empêche pas l'avocat Baillairgé de réoccuper la maison par la suite.

En 1860, la demeure abrite l'avocat Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier qui partage le bureau avec Baillairgé. Ils y sont toujours en 1870, lorsque l'avocat Mathias Chouinard se joint à l'équipe. Ces derniers occupent en 1875 une maison comportant une remise en bois à l'arrière. Le bureau des avocats est déplacé dans la maison voisine à l'est en 1879 et la résidence sera vacante un certain temps. Elle semble l'être toujours en 1890.

À la suite du décès de Baillairgé, la propriété est partagée et la maison au 50, rue Saint-Louis échoit en 1896 à l'architecte Charles-Ferdinand-Philippe Baillairgé (1826-1906). Ce dernier la cède aussitôt à son fils, l'ingénieur William-Duval Baillairgé, qui vient l'occuper. On entreprend probablement la restauration de la maison par la suite.

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Emplacement

Region administrative :

  • Capitale-Nationale

MRC :

  • Québec

Municipalité :

  • Québec

Arrondissement municipal :

  • La Cité

Adresse :

  • 48, rue Saint-Louis
  • 50, rue Saint-Louis

Latitude :

  • 46° 48' 40.9"

Longitude :

  • -71° 12' 29.2"

Désignation cadastrale :

  • Lot 1 212 530

Code Borden

CeEt-413      

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Références

Notices bibliographiques :

  • Groupe de recherche en histoire du Québec inc. Étude d'ensemble : Sous-secteur des Ursulines. Synthèse. Québec, Ville de Québec, 2000. 162 p.

Multimédias disponibles en ligne :

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