Proulx, Louis
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Marteau
Date :
- 1804‑04‑10 – 1871‑07‑06
Occupation :
- Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (2)
Patrimoine mobilier associé (3)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Baie-du-Febvre le 10 avril 1804, Louis Proulx est le fils de Louis Proulx et d'Élisabeth Grondin.
Proulx étudie au séminaire de Nicolet, puis enseigne au séminaire de Saint-Hyacinthe tout en assumant la direction des études et de la discipline. Il est ordonné prêtre en 1828.
Deux ans plus tard, son supérieur de Nicolet l'envoie au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, où il est chargé de rétablir la discipline au sein de l'établissement, plongé dans le chaos en raison d'une administration maladroite. Sa tâche accomplie, il exerce ensuite la fonction de curé dans les comtés de Nicolet puis de Lotbinière, de 1834 à 1847. Appelé à Québec comme conseiller de Mgr Pierre-Flavien Turgeon, il doit cependant renoncer à devenir coadjuteur et à éventuellement succéder à l'évêque. En 1850, la cure de Notre-Dame de Québec lui est confiée.
Au cours de son séjour à Québec, le père Proulx s'engage, dans les pages du Journal de Québec, dans diverses polémiques contre les idées radicales du journal L'Avenir. Il signe ses articles sous le pseudonyme Marteau. Il contribue également à l'établissement à Québec de deux communautés religieuses féminines, les Soeurs de la Charité de l'Hôpital général de Montréal, dont il est chapelain et directeur, ainsi que l'asile du Bon-Pasteur, refuge pour prisonnières fondé par Marie Fitzbach. Heurté dans sa susceptibilité par les exigences des immigrants irlandais, nombreux dans sa paroisse, ainsi que par ses rapports parfois difficiles avec l'archevêché, le curé demande bientôt son transfert à la campagne, quatorze mois après sa nomination.
Transféré à Sainte-Marie, en Beauce, le père Proulx fait entreprendre dès 1857 la construction d'une nouvelle église en pierre, d'après les plans de l'architecte Charles Baillairgé. Il travaille également au relèvement de l'éducation dans la région et à la transformation de la vieille école des garçons en collège dirigé par les Frères des écoles chrétiennes. En 1867, Mgr Charles-François Baillargeon le nomme grand vicaire.
Envoyé à nouveau au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière par l'archevêque de Québec en 1871, Proulx réussit à régler les difficultés financières de l'institution. Épuisé par les travaux et la maladie, il décède un mois après son retour en Beauce.
Il est décédé à Sainte-Marie, le 6 juillet 1871.
Références
Notices bibliographiques :
- PROVOST, Honorius. « Proulx, Louis ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
