Briand, Jean-Olivier
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Mgr Briand
Date :
- 1715‑01‑23 – 1794‑06‑25
Occupation :
- Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
- Évêque / cardinal
Patrimoine immobilier associé (7)
Patrimoine mobilier associé (15)
-
Collection de livres anciens des Augustines de la Miséricorde de Jésus du monastère de l'Hôpital général de Québec
- Propriété
- Document (Permission au curé Rouillar de Batiscan de réhabiliter le mariage de Jean-Bte Touleau avec Madeleine Belcour; le premier mariage étant déclaré nul pour cause de parenté au 4e degré non déclaré) - Oeuvre
- Tables
- Banc de réfectoire - Don remis, Projet
Plaques commémoratives associées (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 23 janvier 1715 à Plérin, en France, Jean-Olivier Briand est le fils de François Briand, cultivateur, et de Jeanne Burel.
Après des études au séminaire de Saint-Brieuc, Briand est ordonné prêtre en 1739. Deux ans plus tard, il quitte la France pour s'installer à Québec.
Briand devient chanoine, trésorier du chapitre et confesseur des religieuses de l'Hôtel-Dieu et de l'Hôpital général. Il est également le secrétaire et le confident de l'évêque Henri-Marie Dubreil de Pontbriand, qu'il accompagne lors de ses visites pastorales dans son diocèse. En 1759, au moment de la défaite des Français sur les plaines d'Abraham, Mgr de Pontbriand le nomme grand vicaire de Québec. En 1760, la mort de l'évêque laisse les catholiques de la colonie sans chef spirituel. C'est Briand qui assume alors l'administration du diocèse de Québec. Fidèle aux recommandations de Mgr de Pontbriand, le grand vicaire adopte une attitude conciliante envers les autorités britanniques. En 1764, appuyé par le gouverneur James Murray, il part pour l'Europe afin de se faire consacrer évêque. En 1766, après avoir obtenu sa consécration à Paris, il prête serment de fidélité au roi d'Angleterre et revient à Québec.
Le début de son épiscopat n'est pas facile. Briand craint l'affaiblissement de l'Église canadienne. Le palais épiscopal et plusieurs églises paroissiales sont en ruines, le diocèse manque d'argent, le nombre de prêtres diminue et les dirigeants anglais interdisent la venue de nouveaux prêtres français. Les contestations viennent également de son propre entourage. À cette époque, une querelle éclate entre le nouvel évêque et le curé et les marguilliers au sujet de la reconstruction de l'église Notre-Dame de Québec, dont Mgr Briand voulait faire sa cathédrale. Un compromis est finalement adopté et l'église inaugurée en 1774 sert à la fois d'église cathédrale et paroissiale.
Au cours de son mandat, Briand réussit tout de même à ramener la paix dans son diocèse, à créer plus de 25 nouvelles paroisses, à ordonner près d'une trentaine de prêtres et à consacrer un évêque coadjuteur, Louis-Philippe Mariauchau d'Esgly. Des problèmes de santé l'incitent à démissionner en 1784.
Il est décédé est à Québec le 25 juin 1794. Il est inhumé dans la basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec.
Références
Notices bibliographiques :
- LEBLANC, Jean. Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada. Montréal, Wilson et Lafleur, 2002. 881 p.
- VACHON, André. « Briand, Jean-Olivier ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca