Girouard, Jean-Joseph
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1794‑11‑13 – 1855‑09‑18
Occupation :
- Député
- Notaire
Patrimoine immobilier associé (1)
- Maison Jean-Joseph-Girouard - Lieu du décès, Propriété, Lieu de résidence
Patrimoine mobilier associé (3)
Plaques commémoratives associées (1)
Groupes associés (1)
- Parti Patriote (vers 1806 – 1838) - Groupe politique affilié
Personnes associées (2)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Québec, le 13 novembre 1794, Jean-Joseph Girouard est le fils de Joseph Girouard, entrepreneur en construction navale, et de Marie-Anne Baillairgé.
Girouard étudie avec un curé ami de la famille à l'île d'Orléans en 1805, à Saint-Anne-des-Plaines et à Saint-Eustache de 1806 à 1811. À partir de 1811, il fait l'apprentissage du notariat à Montréal, puis à Saint-Eustache. Il reçoit sa commission de notaire en 1816.
Girouard exerce sa profession à Saint-Benoît (Mirabel) où il s'établit en 1816. Sa carrière est interrompue en 1837, alors qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour haute trahison en raison de sa participation à la rébellion de 1837. Il tente d'abord de se réfugier aux États-Unis, puis décide de se rendre. Il est emprisonné durant plusieurs mois en 1837 et 1838. Lors de ses séjours en prison, il reçoit plusieurs de ses compatriotes, prodigue des conseils juridiques et rédige des lettres personnelles destinées aux familles des détenus. Il tente également de convaincre les prisonniers de ne pas signer d'aveux en lien avec une participation lors des rébellions. Huit rebelles passent tout de même aux aveux et sont déportés aux Bermudes. Girouard sort de prison pour une deuxième fois en 1838. Il retourne à Saint-Benoît, où ses propriétés ont été pillées et incendiées, et reprend l'exercice de sa profession. Il se spécialise notamment dans les affaires de succession et est demandé dans plusieurs paroisses du sud de Montréal.
En plus de sa carrière de notaire, Girouard s'engage en politique. Il est député de Deux-Montagnes à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, de 1831 jusqu'à la suspension de la Constitution, en 1838. Il appuie généralement le Parti patriote.
Girouard a publié Relation historique des événements de l'élection du comté du lac des Deux-Montagnes en 1834 (1835) et est le coauteur du Journal de famille de J. J. Girouard et d'Émilie Berthelot, un document non publié. Dessinateur et portraitiste, il fait les portraits de plusieurs patriotes lors de son incarcération en 1837 et 1838.
Il est décédé à Saint-Benoît, le 18 septembre 1855. Il est inhumé dans la chapelle de l'Hospice d'Youville.
Il avait épousé à Saint-Benoît, en 1818, Marie-Louise Félix, fille de Pierre Félix et de Marie-Louise Lacelle; puis à Saint-Eustache, en 1851, Marie-Émélie Berthelot, fille du notaire Joseph-Amable Berthelot et de Marie-Michelle Hervieux.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- CHASSÉ, Béatrice. « Girouard, Jean-Joseph ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/