Roy-Audy, Jean-Baptiste
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1778‑11‑15 – 1848
Occupation :
- Artisan (charpentier, maçon, menuisier, etc.)
- Peintre / illustrateur
Patrimoine immobilier associé (5)
Patrimoine mobilier associé (17)
-
Peinture
(Le Christ en croix)
- Création
-
Peinture
(Le Repos de la Sainte Famille en Égypte)
- Création
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Peinture
(Saint Pierre délivré de sa prison)
- Création
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Peinture
(Adoration des Bergers)
- Création [Présumé(e)]
Plaques commémoratives associées (1)
- Plaque de l'église de Sainte-Famille - Construction
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 15 novembre 1778 à Charlesbourg (Québec), Jean-Baptiste Roy-Audy est le fils de Jean-Baptiste Roy-Audy, menuisier, et de Marguerite Gauvreau.
Roy-Audy apprend la menuiserie auprès de son père et suit quelques leçons de dessin avec François Baillairgé.
La réputation de Roy-Audy grandit rapidement au sein de l'entreprise de son père et, en 1800, il réalise un buffet d'orgue pour la paroisse de Notre-Dame de Montréal. Deux ans plus tard, il ouvre un atelier de menuiserie dans la maison paternelle et y effectue des travaux de peinture notamment pour des enseignes et du lettrage. En 1807, il installe son atelier dans le faubourg Saint-Jean et s'affiche comme menuisier, meublier et charron. Afin de répondre aux nombreuses commandes qu'il reçoit, il doit engager deux apprentis en 1811.
Roy-Audy se tourne ensuite vers la peinture et délaisse définitivement ses activités artisanales en 1818. Établi à Saint-Augustin-de-Desmaures de 1818 à 1824, ce peintre autodidacte parfait sa formation artistique en copiant des tableaux importés par l'abbé Louis-Joseph Desjardins dit Desplantes et en travaillant avec Louis-Hubert Triaud à la restauration de ceux-ci. Pendant cette période, il fait quelques portraits, notamment celui de l'abbé François-Joseph Deguise (vers 1821), ceux de Maximilien Globensky et de sa femme (1823) et celui du gouverneur George Prévost (1824), mais se consacre principalement à la peinture religieuse. Il conçoit des oeuvres pour l'église de Saint-Augustin-de-Desmaures, la basilique de Sainte-Anne à Varennes, l'église de Sainte-Famille (1814-1824) à Boucherville, la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue (1820-1822) à Longueuil, ainsi que pour les églises de Rivière-du-Loup (Louiseville) (1820), de Deschambault (Deschambault-Grondines) (1820-1821), de Lotbinière (1820-1823), de Saint-Roch-de-l'Achigan (1822) et de Saint-Charles-des-Grondines (vers 1825) à Grondines (Deschambault-Grondines).
En 1824, Roy-Audy s'installe à Québec, où il acquiert une maison et un atelier, mais ses affaires périclitent et il retourne à Saint-Augustin-de-Desmaures quatre ans plus tard. Il séjourne ensuite à Montréal de 1831 ou 1833 à 1835 et en 1837. Il travaille à Boucherville, à Verchères et à Rochester en 1836, et à Toronto en 1838. Au cours de cette période, il délaisse de plus en plus la peinture religieuse pour devenir portraitiste. Il portraiture, entre autres, Rémi Gaulin (1831), l'abbé Jacques-Guillaume Roque (1836 ?) et le futur archevêque Francis-Norbert Blanchet (1838).
Il est décédé à Trois-Rivières vers 1848.
Il avait épousé à Québec, en 1802, Julie Vézina, fille de Pierre Vézina et de Charlotte Deguise.
Références
Notices bibliographiques :
- CAUCHON, Michel. Jean-Baptiste Roy-Audy, 1778-c.1848. Québec, Ministère des affaires culturelles, 1971. 153 p.
- CAUCHON, Michel. « Roy-Audy, Jean-Baptiste ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- CAUCHON, Michel. « Roy-Audy, Jean-Baptiste ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
- KAREL, David. Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes et orfèvres. Québec, Musée du Québec / Les Presses de l'Université Laval, 1992. 962 p.