Pelletier, Georges

Haut de la page

Né à Rivière-du-Loup, le 10 juillet 1882, Georges Pelletier est le fils de Narcisse-Georges Pelletier, marchand, et de Caroline Vézina.

Pelletier fait ses études primaires à Rivière-du-Loup de 1885 à 1892 et étudie au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière de 1892 à 1901. Il fait des études de droit à l'Université Laval, puis est admis à la pratique de cette profession en 1904.

Avocat à Rivière-du-Loup pendant quatre ans, Pelletier se consacre au journalisme à compter de 1908. Il oeuvre d'abord pour l'hebdomadaire Le Saint-Laurent, à Rivière-du-Loup. De 1908 à 1910, il est rédacteur, puis correspondant politique à Ottawa pour L'Action sociale catholique de Québec. Il entre au Devoir en 1910 à titre de rédacteur parlementaire. Il travaille pour ce journal jusqu'à sa mort et y occupe successivement les fonctions de secrétaire de la rédaction, de 1915 à 1923, d'administrateur-gérant, de 1924 à 1932 et de directeur, de 1932 à 1947.

Parallèlement à ses activités journalistiques, Pelletier enseigne à l'Université de Montréal, où il donne notamment des cours de journalisme de 1921 à 1944. Cofondateur du Cercle universitaire de Montréal en 1920, il en est aussi secrétaire jusqu'en 1936. Il est également secrétaire et administrateur de l'Imprimerie populaire limitée de 1919 à 1947.

En plus de nombreux articles parus dans divers journaux et revues, Pelletier est l'auteur de L'immigration canadienne (1913), Tout est cher... pourquoi? : 1910-1917 (1917) et Silhouette d'aujourd'hui (1927). Il signe ses écrits sous différents pseudonymes, dont Paul Dulac, Patrice Grandville, Pierre Kiroul, Pierre Labrosse, Jean Labrye, Pamphile, Paul Poirier et André Verbois.

Il est décédé à Montréal, le 20 janvier 1947.

Il avait épousé, en 1923, Corinne Adam.

Haut de la page

Haut de la page