Maisonneuve, François
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Maisonneuve, Pierre-François
Date :
- 1724‑08‑20 – après 1785
Occupation :
- Artisan (charpentier, maçon, menuisier, etc.)
- Propriétaire foncier
Patrimoine immobilier associé (1)
-
Moulin Légaré
- Construction
Plaques commémoratives associées (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Baptisé le 20 août 1724 à Lachenaie (Terrebonne), François Maisonneuve (à l'origine nommé Pierre-François) est le fils de Jean-François Maisonneuve, capitaine de milice, et de Marie Tournois.
Maisonneuve fait sa marque comme constructeur de moulins dans la seigneurie de l'Île-Jésus. En 1762, il se voit confier par Eustache-Louis Lambert-Dumont, seigneur des Mille-Îles, un contrat pour la construction de deux moulins sur la rivière du Chêne, un à farine (1762) et l'autre à scie (1763). Il conclut une entente avec le seigneur qui stipule que ce dernier s'engage à lui louer le moulin à farine pour une période de 30 ans et à fournir certains matériaux nécessaires à sa construction. En échange, le constructeur se doit notamment de l'administrer et de s'assurer de son bon fonctionnement. En 1775, il perd ses droits sur le moulin à farine qui est géré par Lambert-Dumont six ans plus tard, après avoir perçu un montant en dédommagement.
À partir de 1762, Maisonneuve agit comme intermédiaire de Lambert-Dumont dans certaines affaires de la seigneurie des Mille-Îles, une conséquence de l'éloignement de la résidence seigneuriale, située à Trois-Rivières, par rapport au fief du nord de Montréal.
Propriétaire foncier, Maisonneuve habite probablement le moulin durant la majeure partie de l'entente de location et l'agrandit en 1785 pour y loger sa famille.
Il avait épousé Cécile Filiatrault; puis Marie-Josephte Guindon.
Références
Notices bibliographiques :
- CARON, Denise. « Le moulin Légaré ». Histoire Québec. Vol. 2, no 2 (1997), p. 14-17.
- RENAUD, Marie-Michelle. « La maison Graton, 340-342, rue St-Eustache: histoire d'une maison de 1741 à 1807 ». Revue des deux montagnes. No 4 (1996), p. 77-96.