Leprohon, Louis-Xavier
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1795‑02‑01 – 1876
Occupation :
- Sculpteur
Patrimoine immobilier associé (8)
Patrimoine mobilier associé (56)
- Sculpture - Création
-
Chaire
- Création
-
Banc d'oeuvre
- Création
- Autel latéral - Création
Plaques commémoratives associées (2)
- Plaque de l'église de Saint-André - Architecture / conception
- Plaque de l'église de Saint-André - Architecture / conception
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 1er février 1795, Louis-Xavier Leprohon est le fils de Jean-Philippe Leprohon et de Marie-Marguerite Parent.
Leprohon apprend la sculpture à Montréal auprès de Louis-Amable Quévillon, à l'atelier des Écorres. Il travaille par la suite à Québec pour l'atelier de Thomas Baillairgé, puis dans les années 1830 et 1840, il oeuvre dans le quartier Saint-Roch. Au cours de sa carrière, le sculpteur et doreur participe notamment à la modification du retable de l'église de Saint-Augustin-de-Desmaures (1823) et à la décoration intérieure de l'église de Sainte-Jeanne-de-Chantal à Notre-Dame-de-l'Île-Perrot (1828). Il effectue la décoration intérieure de l'église de Saint-André de Kamouraska (1834-1836). Il y sculpte la voûte, le retable au fronton cintré du choeur, la chaire, le banc d'oeuvre, l'adossement du trône curial, les fonts baptismaux, ainsi qu'une corniche qui ceinture l'intérieur de l'église. Il exécute aussi divers travaux d'aménagement et de décoration intérieure dans l'église de Saint-Sulpice (1847-1850), dans l'église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie à Repentigny (1852) et dans la chapelle de procession Sainte-Anne à Varennes (1862-1864).
Leprohon forme plusieurs élèves dont Charles East. Il habitait encore à Québec en 1847 et, selon l'annuaire municipal de Montréal de 1861-1862, le sculpteur aurait possédé un atelier dans cette ville sur la rue Sainte-Catherine.
Il est décédé à Ottawa en 1876.
Il avait épousé à Saint-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup (Louiseville), en 1821, Marie-Julie Houde, fille de Joseph Houde et de Rosalie Macé; puis, peut-être à Québec, en 1842, Caroline Lapointe.
Références
Notices bibliographiques :
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
- KAREL, David. Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes et orfèvres. Québec, Musée du Québec / Les Presses de l'Université Laval, 1992. 962 p.