Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Briquet

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Briquet à essence

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1940 – avant 1950 (Contexte archéologique)
  • après 1943 – avant 1950 (Datation des artéfacts associés au même contexte)
  • 2016 (Découverte)
  • 2016 (Intervention archéologique)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)

Thématique :

  • Patrimoine de la modernité

Classification :

  • Bien archéologique > Objets personnels > Accessoire personnel > Objet pour fumer, priser et chiquer

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Le briquet est un appareil portatif lié à la consommation de narcotiques datant du XXe siècle. Entier, le briquet est composé d'un boîtier en forme de losange et d'un capuchon en acier présentant trois petites lignes horizontales moulées. À l'intérieur, le dispositif d'allumage comprend une molette, un ressort, une mèche et une pierre à briquet. Le briquet mesure 6,3 cm de hauteur, 3,7 cm de largeur et 1,7 cm d'épaisseur.

Provenance archéologique :

  • CkEe-47 > Couche stratigraphique 2016 > Numéro de catalogue 25

Site de provenance :

  • La vieille écluse

Contexte archéologique :

  • Campement
  • Dépotoir

Fonctions / usages :

Le briquet est un appareil portatif servant à produire une flamme au moyen de l'embrasement d'un combustible, soit de l'essence dans ce cas-ci. Il est normalement utilisé pour enflammer l'extrémité d'une cigarette ou d'un cigare ou afin d'enflammer le tabac dans le fourneau d'une pipe.

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Présumé : Pressé
  • Présumé : Coupé
  • Présumé : Courbé
  • Présumé : Soudé
  • Présumé : Poli
  • Présumé : Assemblé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Acier)

Motif décoratif :

  • Linéaire

Inscription :

Gravée sous le briquet : CHAMPION SENIOR / MADE IN CANADA

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / intégral) : 1,7 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 6,3 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 3,7 centimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de parties composantes :

2

Nom des parties composantes :

  • Briquet
  • Capuchon

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 43
  • Numéro archéologique : CkEe-47-2016-25
  • Numéro précédent : CkEe-47-25

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le briquet en acier en forme de losange est probablement fabriqué à la machine au Canada vers le milieu du XXe siècle. Il est composé d'un boîtier, d'un capuchon et d'un dispositif d'allumage. À l'intérieur du boîtier se trouve une mèche imbibée d'essence. Pour faire fonctionner le briquet, il faut actionner la molette, qui vient se presser contre la pierre à briquet pour créer de petites étincelles. Au contact des vapeurs d'essence, les étincelles enflamment la mèche. D'après les inscriptions gravées dans le fond, le fabricant du briquet est « Champion Senior ». Malheureusement, aucune information historique n'est disponible à ce jour sur cette compagnie canadienne.


Le briquet est un appareil portatif servant à produire une flamme au moyen de l'embrasement d'un combustible, soit de l'essence dans ce cas-ci. Il est normalement utilisé pour enflammer l'extrémité d'une cigarette ou d'un cigare ou afin d'enflammer le tabac dans le fourneau d'une pipe. Historiquement, le briquet à essence est utilisé depuis la Première Guerre mondiale par les soldats dans les tranchées. Cependant, ce n'est qu'en 1936 que le briquet « Zippo » est breveté aux États-Unis. L'innovation apportée par ce briquet réside dans le fait qu'il possède un capuchon relié directement au boîtier, ce qui permet d'allumer le briquet d'une seule main.

D'après le contexte de sa découverte, ce briquet a été utilisé par un bûcheron travaillant sur un chantier. Dans le milieu des camps forestiers, le briquet fait partie des rares petits objets personnels apportés par les bûcherons. Ce briquet a probablement été utilisé par un travailleur pour fumer la pipe ou la cigarette. Le briquet a d'ailleurs été retrouvé en association avec des boîtes à tabac de marque Zig-Zag.

Le briquet a été mis au jour en 2016 sur le site archéologique du camp forestier de la Vieille-Écluse, situé dans le parc national du Lac-Témiscouata dans le Bas-Saint-Laurent. Ce camp aurait été exploité par la compagnie forestière Fraser Limited de 1943 à 1950. Le chantier est alors composé d'un bâtiment principal combinant la cuisine et le dortoir des hommes, du bureau du contremaître agissant également comme magasin du camp, ainsi que d'une écurie. Ces bâtiments en bois rond sont organisés autour d'une aire centrale dégagée. De larges fosses ont également été retrouvées dans la forêt à proximité des camps, indiquant l'emplacement des anciennes « bécosses », ou latrines extérieures. C'est à l'intérieur et autour de ces fosses que la majorité des artéfacts ont été répertoriés sur le site, soit dans un contexte de rejet. Le briquet a été retrouvé sur un dépotoir de surface.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le briquet a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des petits objets personnels apportés par les bûcherons sur les camps forestiers du Québec au milieu du XXe siècle.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CkEe-47      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BOLDUC, Laurence. La mémoire d’un territoire : Projet d’archéologie publique de camps forestiers du XXe siècle au Témiscouata, Québec. Université de Montréal, 2020. 327 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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