Chalet de ski Viking
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Laurentides
Municipalité :
- Morin-Heights
Date :
- 1964 (Construction)
- 1977 (Agrandissement)
Usage :
- Fonction culturelle et récréative, loisir (Autres activités sportives)
Groupes associés (2)
- Club de ski Viking (1929 – ) - Lieu d'activité
- Patrouilleurs de ski de Morin-Heights (1939 – ) - Lieu d'activité
Personnes associées (2)
- Weiler, Robert (1932 – 2015) - Constructeur(-trice)
- Darold, Walter (1905 – 1971) - Actif(-ive) en ce lieu, Artiste / artisan(e)
Patrimoine immatériel associé (1)
- Ski de fond - Pratique exécutée
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
L'arrivée du chemin de fer du Canadien National à Morin-Heights en 1895 donne naissance au tourisme de villégiature autour du lac Écho. Une bonne concentration d'Européens s'installent dans la région. À la demande des milliers de skieurs qui se rendent dans les Laurentides, un service de trains est maintenu pendant l'hiver. Le Canadien National s'arrête à Shawbridge, Saint-Sauveur, Christieville, Morin-Heights et Montfort.
En 1929, le club de ski Viking est fondé par des skieurs norvégiens. D'abord intéressée par le saut à ski, la vocation du club glisse vers le ski de fond.
Dans les années 30, le ski est bon marché et le matériel rudimentaire. Walter DaRold, sculpteur et skieur de Morin-Heights, fabrique des skis en bois et les vend 1,50 $ ou 2,00 $ la paire. Les skis faits maison étaient souvent faits de douves de tonneaux, trempés dans l'eau chaude pour créer une pointe relevée. Le harnais était une sangle de cuir à l'avant et un morceau de caoutchouc autour du talon de la botte. Les bâtons étaient des manches à balai.
À la fin de la 2e guerre mondiale, le club de ski Viking reprend ses activités, se dote d'un conseil d'administration et s'incorpore le 7 mars 1947. Aleksander Olsen en est le président et le club a ses quartiers à Christieville.
Sous la présidence de Jaarne Kvendho, le club de ski Viking déménage de Christieville à Morin-Heights en 1953. En 1958, Rolf Ellingsen, Sam Stallard et Robert Weiler achètent une maison sur la rue Jackson et défrichent des sentiers pour la pratique du ski de fond. Malgré le fait que ce sport soit en déclin un peu partout au Québec, le club Viking agrandit son réseau de pistes. Graduellement, les activités du club des sentiers Clover Leaf sont transférées près du chemin Jackson. Dans les années soixante, le club compte environ 100 membres.
Après la 2e guerre mondiale, il était difficile de trouver de l'équipement de ski de fond convenable, Sam Stallard, Robert Weiler et Gösta Edvardsson lancent une entreprise pour importer de la Finlande du matériel pour le revendre à leurs membres. Puis, le Club élargit son offre au grand public.
Les profits engendrés par ce commerce permettent d'acheter neuf acres de terre. Robert Weiler accepte la présidence du club en 1964. Les membres construisent un chalet avec une structure en forme de A.
Dans les années 1970, le club Viking regroupe 350 membres (avec une liste d'attente!). L'organisme a établi les normes pour l'aménagement des pistes, leur entretien et la signalisation répondant à des critères de qualité. Le chalet de la rue Jackson est agrandi dans les années 1970 et peut dorénavant accueillir un maximum de 55 personnes à la fois.
Le club de ski Viking demeure à ce jour le plus ancien centre de ski de fond au Canada.
Documentation
Archives de l'Association historique de Morin-Heights.
Anciens bulletins du club de ski Viking.
Archives du Musée du ski des Laurentides.
Emplacement
Region administrative :
- Laurentides
MRC :
- Les Pays-d'en-Haut
Municipalité :
- Morin-Heights
Adresse :
- 393, chemin Jackson
Références
Notices bibliographiques :
- CHARTIER, Richard. « Le club Viking ou l’esprit des Norvégiens ». La Presse, 6 février 1991, p. 10-11.
- NOLAN, John. Souvenirs du Canadian Junior Championship. s.l. 1985. s.p.
- STEWART, Don. The History of Morin Heights and surrounding regions. Sainte-Anne-de-Bellevue, Shoreline, 2017. 518 p.