Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Mont Olympia

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Sommet Olympia

Région administrative :

  • Laurentides

Municipalité :

  • Piedmont

Date :

  • 1964 – (Ouverture)

Éléments associés

Patrimoine immatériel associé (2)

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Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

On considère le Piedmont Country Club comme l'ancêtre du Mont Olympia. En 1931, les entrepreneurs Hector Papineau, Louis Coutelas, Anthony Valenti et Paul Rioux fondent une entreprise pour promouvoir les sports et les jeux athlétiques à Piedmont. Dressé à flanc d'une montagne à 3/4 de mille de la gare du Canadien Pacifique, les skieurs ont facilement accès au bâtiment situé sur le 8e rang.

La Gazette de Montréal mentionne en 1951 que l'hôtel comprend 25 chambres. La colline appelée « la 63 » est munie d'un monte-pente situé à moins de 50 pieds de l'hôtel.

En 1963, John D. McCarthy et son épouse Pauline Dumont de Mont-Rolland et Ghislain De Bassecourt, de Morin-Heights, incorporent une nouvelle station de ski nommée la compagnie Dumec Inc. Les skieurs sont accueillis par Georges Vigeant, directeur de l'école de ski, entraîneur et examinateur de l'Alliance canadienne des moniteurs de ski. Le Mont Olympia, d'une hauteur de 192 mètres, offre de larges pistes, dont celle de l'école de ski d'une longueur de 1 200 pieds, et peut remonter 800 skieurs à l'heure. Le double téléski court sur une longueur de 3 000 pieds. Il amène, vers le sommet de la montagne, 1 600 skieurs à l'heure.

Le 27 janvier 1964, Enrico Terzi, Denis St-Denis et l'architecte Franco Consiglio forment la Ligue des propriétaires de Piedmont. En 1965, 4 nouvelles pistes sont offertes. Le Piedmont Country Lodge, propriété de M. et Mme Marcel Lafond s'avère l'endroit pour l'après-ski. La direction du mont Olympia nomme en 1967 Guy Normandin comme directeur de l'école. Il est bien connu dans les cercles de ski canadien comme examinateur de l'Alliance Canadienne des Moniteurs de Ski. Il figure parmi les premiers organisateurs d'école de ski junior des Laurentides.

En 1968, le mont Olympia améliore ses pentes et ajoute 2 nouvelles. Un nouveau monte-pente de 1 700 pieds permet 3 200 skieurs l'heure. Les pentes sont éclairées. En 1971, Van Godbout succède à Guy Normandin à la direction de l'école de ski. On améliore le système d'éclairage pour le ski en soirée.

M. Laurent Dupras se porte acquéreur de 69% des actifs de Dumec Inc en 1975. Son implication au mont Olympia sera significative. On accueille alors 200 000 skieurs par année. Il améliore le système de fabrication de neige artificielle. En 1981, les canons ajoutés inondent 30 % des pentes de neige.

Mont Olympia figure en 1984 sur la liste des propriétaires de centres de ski ayant reçu une partie des $8,5 millions octroyés par le ministère de la Chasse et de la Pêche. Sur 3 ans, le MLCP injectera $20 millions pour aider différents propriétaires à travers le Québec.

En 1984, la montagne connaît sa meilleure saison en 22 ans d'existence. Des investissements de près de $100 000 sont injectés pour l'aménagement d'une piste sous les chaises et pour la bonification du système de fabrication de la neige. Laurent Dupras et son associé Jean-Pierre Falet ajoutent une deuxième montagne d'une hauteur de 600 pieds, dont l'escarpement est plus important, comme le nom de la piste «Descente aux enfers» l'indique. Le sommet culmine avec un degré de pente d'inclinaison de 44,2%. On aménage un sentier qui contourne la montagne par le versant arrière pour aboutir au pied du télésiège quadruple.

En 1986, Mont Olympia se dote d'un chalet de 3 étages. Pour assurer la sécurité des skieurs, 700 panneaux de signalisation sont installés. Une piste de luge et une pente de planche à neige attirent une nouvelle clientèle. En 1994, Mont St-Sauveur International achète le domaine skiable du Mont Olympia et Louis-Philippe Hébert devient directeur général du mont Olympia.

De passage à Olympia en 1995, la station de ski où il a appris à skier, Jean-Luc Brassard effectue une démonstration dans les bosses et une descente avec l'équipe de l'école de ski.

Aujourd'hui, Mont Olympia, compte 20 pistes (16 éclairées), 2 télésièges quadruples (un avec tapis d'embarquement), un télésiège triple, un tapis magique, 2 T-bars.

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Emplacement

Region administrative :

  • Laurentides

MRC :

  • Les Pays-d'en-Haut

Municipalité :

  • Piedmont

Adresse :

  • 330, chemin de la Montagne

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Références

Notices bibliographiques :

  • BOURCIER, Gilles. « Mont Olympia : l'escale cachée… ». La Presse, 21 décembre 1988, p. 10-11.
  • CHARBONNEAU, Jean-Paul. « Plusieurs initiatives dans la Vallée de Saint-Sauveur ». La Presse, 21 novembre 1981, p. E-8.
  • LA BOISSIÈRE, Jean. « Au paradis des skieurs : les Laurentides ». La Presse, 3 février 1966, p. 34.
  • LÉTOURNEAU, Yves. « Mont Olympia : un défi aux experts ». La Presse, 10 octobre 1987, p. 16.
  • s.a. « Une nouvelle station de ski dans nos Laurentides : mont Olympia ». La Presse, 9 janvier 1964, p. 31.

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