Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perles

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Élément de parure

Date :

  • 450 – 1500 (Datation des artéfacts associés au même contexte)
  • 1990 – 1991 (Découverte)
  • 1990 – 1991 (Intervention archéologique)

Période :

  • Sylvicole moyen (2 400 à 1 000 AA)
  • Sylvicole supérieur (1 000 à 450 AA)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Les perles sont des éléments de parure datant d'entre le Sylvicole moyen tardif (1 500 à 1 000 ans avant aujourd'hui) et le Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). Les quatre menues perles en os sont perforées. Les extrémités sont émoussées. Elles mesurent en moyenne 10,9 mm de longueur et 5,7 mm de largeur.

Provenance archéologique :

  • BjFj-4 > Couche stratigraphique 5C6-D6-6 > Numéro de catalogue 896
  • BjFj-50 > Numéro de catalogue 1005
  • BjFj-50 > Numéro de catalogue 1015
  • BjFj-50 > Numéro de catalogue 1070

Culture :

  • Iroquoiens du Saint-Laurent

Contexte archéologique :

  • Campement

Fonctions / usages :

Les perles sont de menus objets perforés utilisés comme éléments de parure. Elles peuvent être utilisées afin d'orner divers objets tels des vêtements, des bourses ou des coiffures, mais elles peuvent également être enfilées pour composer des colliers ou des bracelets.

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Montréal > Montréal

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Présumé : Rainuré
  • Présumé : Perforé
  • Présumé : Abrasé
  • Présumé : Poli

Matériaux :

  • Matières organiques - solides stables (Os)

Dimensions :

  • Largeur (Mesurée / intégral) : entre 4,4 et 7,15 millimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : entre 7,95 et 13,55 millimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

4

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 39
  • Numéro archéologique : BjFj-4-896
  • Numéro archéologique : BjFj-50-1015
  • Numéro archéologique : BjFj-50-1005
  • Numéro archéologique : BjFj-50-1070
  • Numéro précédent : BjFj-4.896
  • Numéro précédent : BjFj-50.1005
  • Numéro précédent : BjFj-50.1070
  • Numéro précédent : BjFj-47-896
  • Numéro précédent : BjFj-47-5C66-D6-6-896
  • Numéro précédent : BjFj-47-5C6-D6-6-896
  • Numéro précédent : BjFj-50.1015

Discipline :

  • Archéologie préhistorique

Altérations :

  • Émoussement (Utilisation normale) : Extrémités  

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Les quatre perles sont taillées sur une section d'os long d'animal, possiblement entre le Sylvicole moyen tardif (1 500 à 1 000 ans avant aujourd'hui) et le Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). L'os est sans doute rainuré selon la longueur désirée, générant ainsi des ébauches de perles. Ces ébauches sont probablement abrasées, puis polies afin d'obtenir une finition soignée.

Les perles sont de menus objets perforés utilisés comme éléments de parure afin d'orner des vêtements ou d'autres accessoires. Elles peuvent également être enfilées pour confectionner des colliers ou des bracelets. Par-delà cette valeur esthétique, la fonction des perles s'associe sans doute à d'autres fonctions et rôles tout aussi significatifs. Par exemple, elles peuvent servir de marqueur d'appartenance, d'offrande ou encore d'objet d'échange. Les perles sont émoussées, témoignant de leur utilisation.

Les perles sont mises au jour entre 1990 et 1991 sur le site de Place-Royale, à Montréal. Bien que les données relatives au contexte archéologique soient peu explicites, il semble que ces perles soient rattachées à l'occupation préhistorique du site de Place-Royale, qui représente un campement saisonnier occupé entre le printemps et l'automne. Ce campement serait fréquenté par les Iroquoiens du Saint-Laurent quelque part entre le Sylvicole moyen tardif et le Sylvicole supérieur. Toutefois, en raison du manque de clarté contextuelle, il apparait plus prudent de proposer que la confection et l'utilisation des perles s'insèrent entre le Sylvicole moyen tardif et la période du Contact. Cette délimitation temporelle floue souligne qu'en l'absence de contexte archéologique précis, les objets en os sont parfois peu éloquents chronologiquement et culturellement parlant.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les perles en os ont été sélectionnées pour la collection archéologique de référence du Québec, car elles illustrent la diversité des éléments de parure en matières dures d'origine animale.

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • ARKÉOS INC. La préhistoire du Vieux-Montréal. Analyse des sites Place Royale (BjFj-3, BjFj-47), Jardin d'Youville (BjFj-43), place Jacques-Cartier (BjFj-44, BjFj-55), Lemoyne-Leber (BjFj-49). Patrimoine Archéologique de Montréal, 2. Montéal, Ville de Montréal / Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 1991. 187 p.
    • Ethnoscop inc. Projet Pointe-à-Callière, Centre d'interprétation et d'histoire de Montréal, fouilles archéologiques place Royale, corridor ouest, BjFj-47, 1990-1991. Rapport de recherche archéologique [document inédit], SIMPA/MAC, 1991. 181 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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