Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perles tubulaires

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Élément de parure

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • après 950 – avant 1500 (Datation des artéfacts associés au même contexte)
  • 1995 (Découverte)
  • 1995 (Intervention archéologique)

Période :

  • Sylvicole supérieur (1 000 à 450 AA)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Les trois perles tubulaires sont des éléments de parure datant de la fin du XVe siècle. Les perles en os mesurent en moyenne 4,43 mm de longueur, 3,35 mm de diamètre et 2,01 mm de diamètre d'ouverture en leur centre.

Provenance archéologique :

  • BgFn-1 > Unité de fouille Puits 88N-11W > Quadrant NW > Couche stratigraphique Niveau 10-2H > Numéro de catalogue 1403

Site de provenance :

  • Site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha

Culture :

  • Iroquoiens du Saint-Laurent

Contexte archéologique :

  • Dépotoir
  • Village autochtone

Fonctions / usages :

Les perles sont de menus objets perforés utilisés comme éléments de parure. Elles peuvent être utilisées afin d'orner divers objets tels des vêtements, des bourses ou des coiffures, mais elles peuvent également être enfilées pour composer des colliers ou des bracelets.

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Montérégie > Saint-Anicet

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Présumé : Rainuré
  • Présumé : Incisé
  • Présumé : Abrasé

Matériaux :

  • Matières organiques - solides stables (Os)

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : entre 0,4 et 0,5 millimètre(s)
  • Diamètre intérieur (Mesurée / subsistant) : 0,2 millimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / subsistant) : entre 0,2 et 0,3 millimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

3

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 39
  • Numéro archéologique : BgFn-1-1403
  • Numéro précédent : BgFn-1-DR-1403
  • Numéro précédent : DR-1403

Discipline :

  • Archéologie préhistorique

Altérations :

  • Émoussement (Utilisation normale) : Aux extrémités  

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Les trois perles tubulaires sont façonnées sur une diaphyse d'os long d'animal vers la fin du XVe siècle par des Iroquoiens. L'os est sans doute rainuré ou incisé à la longueur désirée, générant ainsi des ébauches de perles. Les rebords des perles ont une apparence soignée, suggérant qu'elles sont façonnées par abrasion.

Ces menus objets sont utilisés comme parure afin d'orner des vêtements ou d'autres accessoires. Elles peuvent également être enfilées pour confectionner des colliers ou des bracelets. Par-delà cette valeur esthétique, la fonction des perles s'associe sans doute à d'autres fonctions et rôles tout aussi significatifs. Par exemple, elles peuvent servir de marqueur d'appartenance, d'offrande, ou encore d'objet d'échange. Les extrémités arrondies et émoussées témoignent de leur utilisation.

Les perles tubulaires sont mises au jour en 1995 sur le site Droulers-Tsiionhiakwatha, situé à Saint-Anicet, au sud-ouest de Salaberry-de-Valleyfield. Occupé à la fin du XVe siècle par les Iroquoiens du Saint-Laurent, le village accueille au minimum dix maisons longues, dont sept ont été mises au jour. Ce site figure d'ailleurs parmi les villages iroquoiens du Québec les plus extensivement fouillés. Les perles ont été découvertes dans le dépotoir Nord-Est qui représente l'une des principales zones de rejet mises au jour sur le site.

Bien que les Iroquoiens du Saint-Laurent soient reconnus pour leur industrie osseuse très développée, la proportion de perles tubulaires en os est plutôt modeste au sein des assemblages archéologiques qui leur sont rattachés. Cette situation pourrait s'expliquer par une préférence envers les perles en stéatite et en argile. En contraste, la présence de perles tubulaire en os est particulièrement marquée chez les Hurons-Wendats ancestraux et les Neutres (confédération des Attiwandarons), deux autres groupes iroquoiens. Enfin, il importe de préciser que la présence de perles tubulaires en os dans les assemblages archéologiques n'est pas exclusive à la période du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui) ni aux groupes iroquoiens. Bien qu'en petit nombre, des perles tubulaires sont répertoriées sur de rares sites préhistoriques québécois plus anciens et sur des sites algonquiens.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les perles tubulaires ont été sélectionnées pour la collection archéologique de référence du Québec, car elles illustrent la variabilité des éléments de parure en matières dures d'origine animale confectionnés au cours du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui).

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce

    Localisation informelle :

    Université de Montréal

    Code Borden

    BgFn-1      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BOISVERT, Marie-Ève et Christian GATES ST-PIERRE. « La transformation des matières dures d’origine animale sur le site Droulers ». CHAPDELAINE, Claude, dir. Droulers-Tsiionhiakwatha : chef-lieu iroquoien de Saint-Anicet à la fin du XVe siècle. Paléo-Québec, 38. Montréal, Recherches amérindiennes au Québec, 2019, p. 263-293.

    Multimédias disponibles en ligne :

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