Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Ostensoir

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Saguenay--Lac-Saint-Jean

Date :

  • 1934‑05‑17 (Donation)
  • avant 1934‑05‑17 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet lié à l'Eucharistie

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Description

Ostensoir en métal plaqué de vermeil (?) dont quatre des côtés de la base octogonale présentent un décor de façade comportant trois fenêtres et une porte. Les huit pans de la base rejoignent la tige en entonnoir. Séparant la base de la tige, se trouvent quatre contreforts. La tige est constituée de quatre colonnes corinthiennes surmontées d'un noeud hexagonal décoré de six colonnettes et de motifs de trèfles gravés. La partie supérieure, en forme de clocher à quatre flèches, est richement décorée, ajourée et repoussée de motifs de feuilles de vignes et de volutes. Au centre de celle-ci, se trouve la lunule qui vient se placer dans une fenêtre circulaire vitrée muni d'une porte s'ouvrant à l'arrière. Le tout est entouré de rayons droits et lancéolés de longueurs inégales. Le clocher est surmonté d'une croix pommée. À l'arrière, la lunule est ornée d'arcs et de fleurs de lys formant une guirlande.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2021.400.1.1-2
  • Numéro précédent : G.80.48.Ro.

Lieu de production :

  • Présumé : Europe > France

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 59,5 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 34,2 centimètre(s)
  • Poids (Mesurée / intégral) : 4 258 gramme(s)
  • Profondeur (Mesurée / intégral) : 17,4 centimètre(s)

Matériaux :

  • Métal
  • Verre

Poinçon :

  • à l'intérieur de la lunule : losange illisible contenant un « B »
  • à l'intérieur de la lunule : tête de Minerve
  • sur le rebord de la lunule : tête de Minerve placée dans un rectangle à pans coupés avec un « 1 » en différent
  • sur le rebord de la lunule : un losange avec l'intérieur partiellement illisible contenant un « B »

Inscription :

sous la base, h.c. : FAMILLE G. MENIER / PARIS

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Un ostensoir est un réceptacle utilisé pour l'exposition du saint sacrement. Souvent en métal précieux, il est constitué par une boîte vitrée, destinée à recevoir, pendant une cérémonie, un croissant eucharistique ou une lunule, contenant l'hostie et placé au centre d'une monture, souvent élaborée, surmontée d'une croix et portée par un pied et une tige.

L'ostensoir et sa boîte, d'origine française, ont été offerts, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la fondation du Monastère des Augustines de Chicoutimi, le 17 mai 1934 par madame Georges Menier, ou de son nom de jeune fille Simonne Legrand (1881-1972). Celle-ci était mariée au peintre et compositeur parisien Georges Menier (1880-1933) qui était le petit-fils du fondateur de l'entreprise chocolatière française Menier.

La relation entre Madame Menier et la communauté des augustines de Chicoutimi commence le 8 septembre 1933. Comme nous pouvons le lire dans le Journal de la communauté, « Madame Menier, en voyage d'excursion au Canada avec deux de ses fils, Jean et Claude, tenait à visiter particulièrement le Lac-St-Jean et le « Royaume du Saguenay », dont on lui avait vanté les charmes. Ils étaient à Chicoutimi depuis deux à trois jours, quand M.[Claude] Menier est frappé d'une maladie sérieuse. » La famille se retrouve à l'hôpital du monastère de l'Hôtel-Dieu de Chicoutimi où le malade se fait soigner. Ayant servi comme infirmière volontaire durant la Première Guerre mondiale, elle crée rapidement des liens avec la communauté durant son séjour. La famille quittera le monastère le 23 du même mois, mais madame Menier gardera contact avec la communauté dans l'année qui suit. À leur départ, celle-ci, en plus d'un considérable don d'argent, promet l'achat de statues et d'un ostensoir pour le jubilé d'or.

Les augustines l'ont vraisemblablement utilisé par la suite à la chapelle de la Sainte-Face puis, possiblement, à l'oratoire.

La chapelle de la Sainte-Face a été construite en 1887 trois ans après la fondation du monastère. À partir de 1943, la majorité des cérémonies sont célébrées au nouvel oratoire Saint-Joseph fraîchement bâti. Un an plus tard, l'ancienne chapelle est reconvertie, en partie, en salles de cours et d'étude pour l'École des Infirmières. La chapelle brûle dans le grand incendie de mai 1963.

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