Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle de traite
  • Perle ovale
  • Rassade

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1624 – 1629 (Construction)
  • 1988 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (1)

Images

Description

La perle est un objet de parure provenant d'un contexte archéologique daté entre 1624 et 1629. De forme ovale, la perle est faite de verre transparent bleu foncé. Les deux extrémités sont cassées et inégales, et une légère patine recouvre la perle. L'objet mesure 8 mm de longueur et a un diamètre de 5,3 mm.

Provenance archéologique :

  • CeEt-9 > Opération 12 > Sous-opération A > Lot 41 > Numéro de catalogue 1165

Site de provenance :

  • Site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain

Fonctions / usages :

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion dans la conception de chapelets et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).

Lieu de production :

  • Présumé : Europe > Italie > Vénétie > Murano

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Soufflé
  • Étiré
  • Poli

Matériaux :

  • Verre - verre de couleur (Transparent bleu foncé)

Dimensions :

  • Diamètre extérieur : 0,53 centimètre(s)
  • Longueur : 0,8 centimètre(s)

Intégrité :

Objet complet (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 24
  • Numéro archéologique : CeEt-9-12A41-1165
  • Numéro précédent : CeEt-9-12A41

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Patine (Séjour dans la terre) : Partout sur l'objet
    La perle est recouverte d'une lègère patine.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1999-03-04
 

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Informations historiques

La perle est fabriquée en Europe, probablement en Italie. La perle de forme ovale est faite de verre transparent bleu foncé. Elle est de type lla selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972. Elle est également similaire au type lla49, à l'exception qu'elle est transparente et non opaque.

La perle de verre est fabriquée selon la méthode du verre étiré. Le verre en fusion est étiré en un long tube à l'aide d'une canne à souffler et d'un pontil, puis est cassé et redivisé en petits segments. Les perles sont ensuite polies dans un tonneau en fer chauffé rempli de sable, puis dans un sac de son. Les perles sont finalement enfilées sur des cordelettes d'un peu plus de 60 cm de longueur et placées par centaines dans des boites. Elles peuvent être bleues, blanches, noires, vertes ou rouges. La France et l'Allemagne produisent aussi des perles de verre au XVIIe siècle, mais dans une mesure moindre que l'Italie.

Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers). Les Jésuites donnent également des perles en verre en récompense aux Autochtones qui savent réciter parfaitement les prières essentielles.

La perle est mise au jour en 1988 sur le site de la seconde habitation dans un contexte daté entre 1624 et 1629. Le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632.

Une grande quantité de perles, dont certaines s'apparentant à ce type, sont mises au jour sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec dans un contexte daté de l'époque de Champlain.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est associée à l'occupation de la seconde habitation à l'époque de Samuel de Champlain entre 1624 et 1629.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEt-9      

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    Références

    Contributeur de données :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Notices bibliographiques :

    • Cérane inc. L'occupation historique et préhistorique de la place Royale. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1989. s.p.
    • KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
    • L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
    • MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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