Pointe lancéolée à pédoncule étranglé à base convexe
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Pointe de type « Orient Fishtail »
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- 1975 – 1976 (Découverte)
Période :
- Archaïque récent post-laurentien (4 200 à 3 000 AA)
- Sylvicole inférieur (3 000 à 2 400 AA)
Thématique :
- Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme blanche > Projectile
Patrimoine mobilier associé (1)
Inventaires associés (1)
Description
La pointe lancéolée à pédoncule étranglé à base convexe est un objet lié à la chasse ou à la guerre. Elle est associée à l'Archaïque récent post-laurentien (4 200 à 3 000 ans avant aujourd'hui) et au début du Sylvicole inférieur (3 000 à 2 400 ans avant aujourd'hui). La pointe entière est taillée dans un schiste argileux rouge. L'objet mesure 6,96 cm de longueur, 2,6 cm de largeur et a une épaisseur de 0,56 cm.
Provenance archéologique :
- CeEt-9 > Unité de fouille C-2 > Numéro de catalogue 100
Site de provenance :
- Site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain
Contexte archéologique :
- Campement
Fonctions / usages :
La pointe lancéolée à pédoncule étranglé à base convexe est une pointe de projectile servant vraisemblablement à armer un javelot ou une flèche. Elle serait alors utilisée principalement pour la chasse, et peut-être à l'occasion pour la guerre.
Lieu de production :
- Amérique du Nord
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Taillé
Matériaux :
- Minéraux et inorganiques - matières premières (Schiste)
Dimensions :
- Épaisseur (Mesurée / intégral) : 0,56 centimètre(s)
- Largeur (Mesurée / intégral) : 2,6 centimètre(s)
- Longueur (Mesurée / intégral) : 6,96 centimètre(s)
Intégrité :
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 29
- CARQ : 21
- Numéro archéologique : CeEt-9-C-2-100
- Numéro précédent : CeEt-9-C-2.100
Discipline :
- Archéologie préhistorique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Partie d'un objet patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 1999-03-04 |
Informations historiques
La pointe lancéolée à pédoncule étranglé à base convexe est fabriquée au cours de l'Archaïque récent post-laurentien (4 200 à 3 000 ans avant aujourd'hui) ou au début du Sylvicole inférieur (3 000 à 2 400 ans avant aujourd'hui). Elle est taillée en schiste ardoisier rouge, une matière d'une qualité modeste abondamment disponible dont la source est généralement locale. Bien que l'objet soit assez symétrique, le travail dans cette matière permet rarement de bons résultats. Entre autres, le tranchant de la lame demeure peu acéré. Il est possible que le tailleur n'ait pas pu exprimer clairement son intention dans la morphologie de l'outil qu'il désirait produire, étant donné la qualité du matériau. Il est donc difficile d'attribuer un type précis à cette pointe, elle pourrait aussi avoir des affinités avec le type « Normanskill » ou encore « Lamoka », tous étant des styles issus de la même période.
Les pointes « Orient Fishtail » sont quant à elles caractérisées par une lame élancée lancéolée avec de larges encoches latérales créant un épaulement peu défini. Leur base s'étend à la largeur de la lame, définissant une forme en queue de poisson, lui donnant son nom. De taille moyenne, cette pointe sert à armer un projectile, tels un javelot ou une flèche, utilisé pour la chasse et occasionnellement pour la guerre.
La pointe lancéolée à pédoncule étranglé à base convexe est mise au jour lors de l'hiver 1975-1976 dans les niveaux préhistoriques du site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain dans le secteur de Place-Royale, à Québec. Le contexte archéologique préhistorique de Place-Royale est représenté par un vaste emplacement de campement autochtone situé sur la pointe de Québec. Il a été occupé à de multiples reprises sur une longue période couvrant l'Archaïque récent laurentien (5 500 à 4 200 ans avant aujourd'hui) jusqu'au Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). De nombreuses structures y furent dégagées lors des fouilles archéologiques, comme des traces de piquets, des foyers ainsi que des sépultures, témoignant de la diversité des activités et des fonctions associées à ce site. Cet outil constitue donc l'un des témoins, avec d'autres artéfacts, de l'occupation de la pointe de Québec vers la fin de l'Archaïque récent post-laurentien (4 200 à 3 000 ans avant aujourd'hui).
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
La pointe lancéolée à pédoncule étranglé à base convexe a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle constitue un exemple entier d'une pointe pouvant être associée à une variante de format moyen au type « Orient Fishtail ». Elle a également été choisie, car il s'agit de la seule pointe de ce type taillée dans le schiste rouge qui ait été mise au jour dans le secteur de Place-Royale, à Québec.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
CeEt-9 |
Références
Contributeur de données :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Notices bibliographiques :
- Cérane inc. L'occupation historique et préhistorique de la place Royale. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1989. s.p.
- CHAPDELAINE, Claude, Norman CLERMONT et Jacques GUIMONT. L'occupation historique et préhistorique de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 76. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1992. 426 p.
- MANDEVILLE, Jean et Jocelyne SÉGUIN. Rapport préliminaire et inventaire du site CeEt-9, Place-Royale, Québec. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1976. 38 p.