Perle
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Céramique iroquoienne du Saint-Laurent
- Perle ovale
Région administrative :
- Montérégie
Municipalité :
- Beauharnois
Période :
- Sylvicole supérieur tardif ( 650 à 450 AA)
Thématique :
- Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)
Classification :
- Bien archéologique > Objets personnels > Parure
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
La perle, vraisemblablement fabriquée au cours du Sylvicole supérieur tardif (650 à 450 ans avant aujourd'hui), est un objet de parure. La perle ovale en céramique de type autochtone est entière et mesure 1,8 cm de longueur sur 1 cm de diamètre.
Provenance archéologique :
- BhFl-1c
Culture :
- Iroquoiens du Saint-Laurent
Fonctions / usages :
La perle est un objet de parure utilisée par les Autochtones servant à orner des vêtements ainsi que des objets artisanaux. Elles peuvent être réunies pour former un collier, ou encore cousues sur des pièces en cuir, en tissus ou en écorce à l'aide de fils en fibre végétale ou de poils de porc-épic.
Lieu de production :
- Amérique du Nord
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Présumé : Modelé
- Présumé : Percé
Matériaux :
- Céramique - terre cuite grossière (commune) (Céramique de type autochtone)
Dimensions :
- Diamètre extérieur : entre 0,9 et 1 centimètre(s)
- Longueur : 1,8 centimètre(s)
Intégrité :
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 22
- Numéro archéologique : BhFl-1c-ME-860-12
- Numéro d'accession : 1967-ME-860-12C
- Numéro précédent : BhFl-1c-ME-860-12C
- Numéro précédent : BhFl-1-ME-860-12
- Numéro précédent : BhFl-1-ME-860-12C
- Numéro précédent : ME-860-12
Discipline :
- Archéologie préhistorique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
La perle en céramique de type autochtone est vraisemblablement façonnée à la main au cours du Sylvicole supérieur tardif (650 à 450 ans avant aujourd'hui). Entière, elle présente une forme ovale. La perle est un objet de parure utilisée par les Autochtones servant à orner des vêtements, ainsi que des objets artisanaux. Elles peuvent être réunies pour former un collier, ou encore cousues sur des pièces en cuir, en tissus ou en écorce à l'aide de fils en fibre végétale ou de poils de porc-épic.
La perle, associée aux Iroquoiens du Saint-Laurent, est tout à fait typique de la culture matérielle de ces groupes autochtones qui cultivaient la terre pour produire du maïs, des fèves, des courges et du tabac. Les Iroquoiens de la région de Montréal (Hochelaguiens) occupaient plusieurs maisons longues regroupées dans des agglomérations protégées par des palissades et entourées de champs de maïs. Les villages étaient généralement érigés en retrait du fleuve Saint-Laurent, souvent en deçà de deux kilomètres de la rive et pouvaient compter jusqu'à 1 500 personnes. Des campements temporaires, installés le long d'affluents, étaient dédiés à la pêche, le poisson occupant une place importante dans le régime alimentaire des Iroquoiens.
La perle est mise au jour à une date indéterminée sur le site archéologique de la Pointe-du-Buisson dans la municipalité de Beauharnois, en Montérégie.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
La perle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit de l'un des rares exemplaires de parure en céramique associée aux Iroquoiens du Saint-Laurent qui ait été mise au jour au Québec.
Emplacement
Region administrative :
- Montérégie
MRC :
- Beauharnois-Salaberry
Municipalité :
- Beauharnois
Adresse :
- 333, rue Émond
Localisation informelle :
Pointe-du-Buisson, Musée québécois d'archéologie
Code Borden
BhFl-1c |
Références
Notices bibliographiques :
- TREMBLAY, Roland et al. Les Iroquoiens du Saint-Laurent : peuple du maïs. Montréal, Les Éditions de l'Homme / Pointe-à-Callière, Musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2006. 139 p.